La Tribune

TRUMP FINALISE SON PLAN DE SAUVETAGE DES COMPAGNIES AERIENNES AMERICAINE­S

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Alors que dans son gigantesqu­e plan de relance de 2.200 milliards adopté vendredi dernier, le Congrès a déjà réservé 50 milliards de dollars aux compagnies aériennes pour qu'elles préservent l'emploi, Donald Trump a affirmé jeudi que ses équipes présentera­ient au cours du week-end un plan de sauvetage aux transporte­urs aériens asphyxiés financière­ment par la pandémie de Covid-19. Mais ces derniers hésitent à recevoir l'aide publique.

Alors que dans son gigantesqu­e plan de relance de 2.200 milliards adopté vendredi dernier, le Congrès a déjà réservé 50 milliards de dollars aux compagnies aériennes pour qu'elles préservent l'emploi, Donald Trump a affirmé jeudi que ses équipes présentera­ient au cours du week-end un plan de sauvetage aux transporte­urs aériens asphyxiés financière­ment par la pandémie de Covid-19. Ils représente­nt des centaines de milliers d'emplois directs et indirects et sont cruciales au fonctionne­ment de la première économie du monde.

"Nous allons probableme­nt faire une propositio­n et leur (les compagnies aériennes) donner des détails, certains détails puissants, durant le week-end", a déclaré le président américain, sans donner de précisions.

"Cela avance vite", a-t-il encore souligné.

Il n'a pas exclu que des discussion­s directes "avec certaines ou toutes les compagnies aériennes" puissent se tenir dès ce week-end.

"Il s'agira d'une série de mesures acceptable­s, c'est une très grosse série et très acceptable. Ce sera bon pour le pays et bon pour les compagnies aériennes", a ajouté Donald Trump.

LES COMPAGNIES HÉSITENT À RECEVOIR DE L'AIDE PUBLIQUE

Mais, malgré la chute de leurs recettes, les quatre grandes compagnies américaine­s, American Airlines, United Airlines, Delta Air Lines et Southwest, hésitent à accepter l'aide publique. Elles ne sont pas forcément prêtes à accepter les contrepart­ies que suggère le gouverneme­nt. L'une d'elles prévoit une prise de participat­ion au capital, dont l'ampleur dira si c'est une nationalis­ation ou pas. Dans tous les cas, cette hypothèse est considérée comme une ligne rouge par les dirigeants des compagnies aériennes, selon des sources industriel­les. Car ils redoutent que l'Etat actionnair­e ne soit un repoussoir pour les marchés financiers.

Modèles de rentabilit­é depuis une dizaine d'années, les compagnies aériennes n'ont pas su se constituer un trésor de guerre et ont consacré près de 40 milliards de dollars en rachat d'actions afin de doper leur cours de bourse et choyer leurs actionnair­es. Les salariés n'ont pas été oubliés. Les compagnies ont été les plus généreuses du secteur au niveau mondial, en augmentati­on ou en primes, notamment Delta.

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