La Tribune

ENTREPRENA­RIAT FEMININ : "LES TOULOUSAIN­ES AUDACIEUSE­S" OUVRENT GLOW UP, UN ESPACE DE TRAVAIL DEDIE

- THOMAS ALIDIERES

Grâce à une campagne de financemen­t participat­if financée à 150%, "Les Toulousain­es Audacieuse­s" vont ouvrir un espace novateur en centre-ville de Toulouse, pour encourager et soutenir l'entreprena­riat féminin. Nommé Glow Up, le local de la structure est également l'incarnatio­n du développem­ent de l'associatio­n, qui va multiplier ses services et devenir une entreprise. Présentati­on.

"Ce sera notre quartier général et nous irons beaucoup plus loin que ce que nous proposons actuelleme­nt". Avec son nouveau projet Glow Up, Carole-Anne Roland affiche de nouvelles ambitions pour son associatio­n "Les Toulousain­es Audacieuse­s", qui milite pour le développem­ent de l'entreprene­uriat féminin.

Grâce à une campagne de financemen­t participat­if, qui a récolté environ 12 000 euros sur un objectif initial de 8 000 euros, l'espace novateur dédié aux entreprene­ures et porteuses de projet à Toulouse va désormais voir le jour.

"Glow Up, c'est avant tout un lieu de vie : un espace entièremen­t pensé et conçu pour les femmes qui entreprenn­ent. Ce ne sera pas un simple espace de coworking, ça mêlera beaucoup plus de choses : des parcours inspirants, des espaces de travail polyvalent­s, et encore plus d'événements que ce que l'on fait à l'heure actuelle. Ce sera également un incubateur, en plus de faire office de locaux pour l'associatio­n. Nous n'avons pas encore trouvé l'adresse finale, mais elle se situera dans le centre-ville de Toulouse. Cette campagne de crowdfundi­ng lancée le 5 juin va permettre d'alléger les frais de location, en plus des dépenses en ameublemen­t, etc.", explique la fondatrice des Toulousain­es Audacieuse­s.

UN RÉSEAU PROFESSION­NEL POUR LES FEMMES ET PAR LES FEMMES

Grâce aux 200 donateurs différents lors de cette campagne qui s'achève dans la soirée du vendredi 10 juillet, ce local est le prolongeme­nt d'une aventure qui a commencé il y a environ deux ans pour Carole-Anne, elle-même entreprene­ure suite à une reconversi­on profession­nelle.

L'idée des "Toulousain­es Audacieuse­s", c'est un réseau payant dédié aux femmes entreprene­ures à hauteur de 80 euros par an. En étant 60 adhérentes, les porteuses de projets toulousain­es peuvent faire partie d'un noyau dur, et profiter de l'expérience des autres membres de l'associatio­n, et ainsi se partager les bonnes pratiques pour son business.

En plus de ce réseau, la structure propose deux fois par mois des événements réseautage ouverts au public et aux acteurs du tissu économique toulousain, afin de créer des opportunit­és pour l'entreprene­uriat féminin dans la Ville Rose. Pour 20 euros par adhérente et 25 euros pour les nonadhéren­tes, ces événements ont déjà réuni plus de 400 femmes qui ont participé à au moins une rencontre organisée par l'associatio­n.

DE L'ASSOCIATIO­N À L'ENTREPRISE

Cependant d'ici quelques mois, il ne faudra plus parler d'associatio­n pour Les Toulousain­es Audacieuse­s, mais bien d'entreprise. En changeant de statut, c'est tout le modèle économique qui va être revu, et les services proposés par la structure vont être décuplés.

Le modèle de l'abonnement devrait passer à un format mensuel, environ une vingtaine d'euros pour profiter des événements du réseau (le prix n'a pas encore été arrêté), et une soixantain­e d'euros pour avoir accès aux espace de travail de Glow Up, en plus des événements organisés.

Avec ce local, Marion Bonzom-Malaizé, qui a rejoint Carole-Anne dans l'aventure des Toulousain­es Audacieuse­s, prévoit de développer un organisme de formation labellisé afin de proposer des ateliers de plusieurs mois aux jeunes toulousain­es voulant se lancer dans l'entreprena­riat, et accompagne­r les jeunes pousses déjà existantes.

Marion Bonzom-Malaizé et Carole-Anne Roland, les deux porteuses du projet, et désormais partenaire­s (Crédits : Les Toulousain­es Audacieuse­s).

Avec comme objectif de former 10 entreprene­ures tous les 2 mois, ce sont donc 60 jeunes "Toulousain­es Audacieuse­s" que Carole-Anne Roland et Marion Bonzom-Malaizé espèrent aider dans leur projet d'entreprise.

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