La Tribune

Fleuristes, chocolatie­rs, concession­s automobile­s... la liste des commerces autorisés s'allonge

- LATRIBUNE.FR

Fleuristes, chocolatie­rs, concession­s automobile­s et magasins de musique pourront rester ouverts dans les 16 départemen­ts soumis à partir de samedi au reconfinem­ent, selon un décret paru samedi au Journal officiel (JO), précisant une annonce du Ministère de l'économie.

Le confinemen­t s'allège pour une série de commerces. Fleuristes, chocolatie­rs, concession­s automobile­s et magasins de musique pourront rester ouverts dans les 16 départemen­ts soumis à partir de samedi au reconfinem­ent, selon un décret paru samedi au Journal officiel (JO), précisant une annonce du Ministère de l'économie.

En plus des commerces qui avaient pu rester ouverts lors des précédents confinemen­ts, voici les catégories nouvelleme­nt autorisées: "commerces de plantes, fleurs, graines, engrais, semences, plants d'espèces fruitières ou légumières, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé", "services de coiffure", "services de réparation et entretien d'instrument­s de musique", les "commerces de véhicules automobile­s et de machines agricoles sur rendez-vous" et les "commerce de détail de cacao, chocolats et produits de confiserie".

90.000 COMMERCES NE POURRONT PAS OUVRIR

Bercy a également clarifié une confusion concernant les cordonnier­s: un porte-parole du ministre délégué aux PME Alain Griset avait ajouté vendredi les cordonnier­s dans cette liste, mais cette profession ne figurait pas telle quelle dans le décret paru au JO. Le ministère a précisé samedi matin qu'elle était en fait incluse dans la catégorie "réparation d'ordinateur et de biens personnels et domestique­s" du précédent décret de fin octobre.

Selon un communiqué du gouverneme­nt vendredi soir, cela porte à 90.000 le nombre de commerces qui ne pourront ouvrir, en incluant les quelque 25.000 commerces déjà fermés dans les centres commerciau­x sur l'ensemble du territoire, précise un communiqué du gouverneme­nt.

Selon le décret, les supermarch­és et autres magasins d'une surface de plus de 400 m2 ne peuvent accueillir du public que pour les activités jugées essentiell­es, ainsi que la vente de "produits de toilette, d'hygiène, d'entretien et de produits de puéricultu­re"

Les magasins d'alimentati­on générale et les supérettes peuvent quant à eux accueillir du public pour l'ensemble de leurs activités. Les "click and collect" reste possible. La mesure est immédiatem­ent applicable.

LES MARCHÉS MIXTES EN EXTÉRIEUR RESTERONT ÉGALEMENT OUVERTS

Lors du premier confinemen­t de mars 2020, la plupart des commerces avaient dû garder porte close pendant deux mois, à l'exception des supermarch­és et d'un certain nombre de commerces de bouche, ou ceux vendant des matériaux de constructi­on, de l'informatiq­ue, des journaux ou encore les blanchisse­ries, selon une longue liste précisée par décret.

Fin octobre, au moment du deuxième confinemen­t, ont été ajoutés les produits de toilette, d'hygiène, d'entretien et de puéricultu­re. Les grandes surfaces avaient dû fermer certains de leurs rayons pour se conformer à ces restrictio­ns.

De nombreux secteurs réclamaien­t depuis d'avoir le droit de rester ouverts en cas de reconfinem­ent, et les libraires avaient gagné ce droit fin février.

DISPOSITIF D'AIDE POUR LES COMMERCES FERMÉS

"Les commerces fermés administra­tivement bénéficier­ont du fonds de solidarité dans sa version renforcée avec un droit d'option pouvant aller jusqu'à 10.000 euros par mois ou 20% du chiffre d'affaires plafonné à 200.000 euros", indique le gouverneme­nt.

Concernant les commerces dont le chiffre d'affaires dépasse un million d'euros par mois, un "dispositif de prise en charge des coûts fixes à hauteur de 70% pour les entreprise­s de plus de 50 salariés et de 90% pour les entreprise­s de moins de 50 salariés" sera mis en place.

"L'activité partielle prise en charge à 100% sera appliquée pour les salariés de ces commerces ainsi que l'exonératio­n de cotisation­s sociales", poursuit le communiqué. Ces commerces pourront aussi "bénéficier d'une aide de 500 euros pour couvrir une partie des frais qu'ils pourraient engager pour se numériser et vendre à distance", ajoute le document.

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi un nouveau confinemen­t de quatre semaines à partir de vendredi pour seize départemen­ts, dont Paris et sa région, face à la progressio­n de l'épidémie de Covid-19. Outre l'Ile-de France, la région Hauts-de-France ainsi que les départemen­t des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l'Eure sont concernés. Dans cette zone, les commerces et rayons non essentiels devront rester fermés dès samedi

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France