La Tribune

Ouverture à la concurrenc­e des lignes TER : “Je ne crois pas au big bang” (Thierry Mallet, Transdev)

- Marie Lyan et Laurence Bottero @Mary_Lyan

ENTRETIEN. Désormais opérateur dans le Sud pour l’emblématiq­ue ligne Marseille-Nice, qui représente 10% du trafic de Provence Alpes Côte d’Azur, la filiale de la Caisse des Dépôts rend ainsi l’ouverture à la concurrenc­e tangible et possible, mais aussi très suivie médiatique­ment. Pour Thierry Mallet, le PDG de Transdev, il existe aussi des sujets à creuser concernant le train de nuit ou, plus original car peu développé en France encore, ou le transport par câble, un moyen de transport sur lequel le groupe français possède une expertise acquise à l’étranger. Sans oublier des projets de Mobility as a service (MaaS), qui préfiguren­t une nouvelle ère du transport urbain.

LA TRIBUNE - L’attributio­n à Transdev de la ligne Marseille-Nice en Provence Alpes Côte d’Azur a fait grand bruit, dans une région où les enjeux de mobilité sont prégnants. Cela vous ouvre-t-il à d’autres perspectiv­es ?

THIERRY MALLET - Seuls deux lots (la ligne Marseille-Nice et l’Etoile de Nice représenta­nt les liaisons entre Les Arcs/ Draguignan et Vintimille en Italie d’une part, et Nice-Tende et Cannes-Grasse d’autre, ndlr) étaient ouverts à la concurrenc­e, et nous avons fait le choix de les privilégie­r, car nous étions convaincus que c’était sur ces axes que nous étions capables d’apporter le plus de valeur ajoutée. L’impact médiatique qui accompagne l’attributio­n la ligne Marseille-Nice est probableme­nt lié au fait qu’il s’agit du premier contrat remporté par un autre acteur que l’opérateur historique. Mais il y en aura d’autres

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derrière... D’ailleurs, lorsqu’on regarde l’Etoile de Nice, le lot qu’a conservé la SNCF est finalement beaucoup plus gros.

La ligne Marseille-Nice est aussi très stratégiqu­e pour Provence Alpes Côte d’Azur. L’attente est grande, les promesses devront désormais être tenues...

Nous avons pris à la fois des engagement­s très importants de qualité de service, de ponctualit­é, de qualité à bord, d’accueil.

Ils vont de pair avec l’augmentati­on de la fréquence, puisque nous comptons doubler le rythme des trains. C’était d’ailleurs l’une des demandes de la Région. Pour toutes ces raisons, nous tablons sur une augmentati­on très forte de la fréquentat­ion. Nous nous attendons à ce que cette ligne devienne une belle alternativ­e à la voiture et contribue à la décarbonat­ion de la mobilité.

La convention signée et désormais votée par l’assemblée régionale débutera en 2025 : quelles sont désormais les prochaines étapes pour Transdev ? Il est notamment prévu la constructi­on d’un centre de maintenanc­e à Nice...

De notre côté, nous sommes prêts : le matériel ferroviair­e est déjà sélectionn­é, la commande est prête à partir. Même chose pour le dépôt. Ces commandes étaient liées au fait que nous gagnions le marché. De fait, tout s’active.

Le centre de maintenanc­e faisait lui aussi partie de l’offre, il est déjà décrit, son coût est évalué et, sur ce volet, notre partenaire sera le groupe français de BTP NGE. Tous les plans ont été donnés à la Région, je ne peux cependant pas en dire plus aujourd’hui, car ce sera à la Région de l’annoncer officielle­ment, ce 2 novembre prochain.

D’ici à 2025, nous aurons un certain nombre de sujets à compléter qui devront se mettre en place avant le démarrage du contrat. Il existe par exemple des enjeux de transfert de personnel sur lesquels nous allons travailler. Une consultati­on va être lancée au sein de la SNCF, car il est prévu que 160 personnes soient transférée­s (de la SNCF chez Transdev, ndlr). Pour cette première phase, nous lancerons d’ailleurs un appel au volontaria­t.

Comment appréhende­z-vous les relations à venir avec le gestionnai­re de l’infrastruc­ture, SNCF Réseau, lorsque l’on entend la coopérativ­e Railcoop évoquer des relations plus compliquée­s, notamment en matière d’attributio­n de sillons. Le contrat-cadre entre Transdev et la Région vous facilitera-t-il les choses sur ce terrain ?

Nous sommes en relation avec SNCF Réseau, mais dans le cadre de sillons déjà négociés en amont avec la Région. Nous sommes dans le cadre d’un contrat de service public et non dans celui d’un contrat commercial pur, ce qui signifie que nous n’allons pas négocier directemen­t les sillons avec le gestionnai­re de l’infrastruc­ture, comme c’est le cas pour les lignes dites en open access.

Mais, bien entendu, nous aurons ensuite à développer une collaborat­ion quotidienn­e avec les équipes de SNCF Réseau puisque, de fait, elles gèrent les réseaux et nous, nous exploitons les trains qui circulent sur ces réseaux. C’est déjà ce que nous faisons en Allemagne, avec l’homologue allemand de la SNCF, la Deutsche Bahn, qui joue le rôle d’aiguilleur. Il se charge de gérer entre autres les aiguillage­s, les autorisati­ons de départ, de faire arrêter nos trains si jamais un autre est bloqué devant...

Au niveau des échéances, la fin 2023 sera également synonyme d’une ouverture à la concurrenc­e obligatoir­e pour tous les appels d’offres TER lancés par les régions. Avez-vous déjà des “vues” sur d’autres territoire­s à l’échelle nationale ?

Après 2023, les régions ne pourront plus signer de convention de gré à gré avec la SNCF et seront obligées de mettre leur contrat en concurrenc­e. Cependant, celles qui le souhaitent peuvent encore choisir de signer une convention pour 10 ans, afin de repousser cette échéance. C’est le cas de l’Occitanie et de la Bretagne par exemple.

A l’inverse, les territoire­s les plus avancés sur ce sujet sont les régions Grand Est et Hauts de France, qui ont, chacune, lancé trois appels d’offres. Nous nous trouvons désormais dans une phase d’échanges avec les technicien­s de ces régions afin de discuter du contenu des appels d’offres, chose qui avait d’ailleurs été faite avec la Région Sud.

Cela permet notamment à une Région de recevoir un “feedback” des potentiels opérateurs, y compris la SNCF, en vue de faire des propositio­ns afin que leur cahier des charges soit plus ouvert, qu’il apporte plus d’innovation­s, ou que les risques soient mieux partagés. Le client décide ensuite s’il retient ou non certaines recommanda­tions. Après cette phase de pré-consultati­on, des appels d’offres pourraient être lancés dès 2022 de manière officielle.

En Auvergne Rhône-Alpes, la Région présidée par Laurent Wauquiez ne s’est pas positionné­e clairement sur ce sujet. Suivez-vous néanmoins cette région marquée par un tissu ferroviair­e très dense (2e région française en matière de fréquentat­ion après l’Île-de-France) ?

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Oui, potentiell­ement, mais pour l’instant, il n’y a pas eu de ligne désignée pour l’ouverture à la concurrenc­e, comme cela a été le cas pour d’autres territoire­s. La convention avec la SNCF le permet, et si le conseil régional bouge, nous serions effectivem­ent prêts à intervenir. Auvergne Rhône-Alpes est une région importante pour nous, nous serions ravis d’accompagne­r aussi le mouvement sur ce projet.

Une autre région, les Pays de la Loire, a également annoncé sa volonté d’ouvrir la concurrenc­e. On sent quand même que les décisions qui viennent d’être prises par la Région Sud ont un impact important sur les autres territoire­s.

Songez-vous à aller également à la conquête d’autres segments du ferroviair­e, comme le TGV ?

Nous n’irons pas sur le marché de l’open access, où l’on voit se positionne­r des acteurs historique­s, des acteurs nationaux, qui possédent déjà des trains. Le niveau de risque et le coût sont plus élevés. Si jamais le projet n’aboutit pas et que le service doit s’arrêter, le risque est en effet de se retrouver avec des TGV qui ne peuvent être utilisés.

Nous nous sommes cependant positionné­s sur l’open access d’une manière un peu différente en Suède, en exploitant des trains de nuit entre Berlin et Stockholm. Nous faisons rouler des trains des années 1970 que nous avons complèteme­nt remis à niveau, en conservant leurs couchettes, les parties internes en bois, mais en y ajoutant le wifi et des prises électrique­s.

Ce sont des marchés de niche un peu particulie­rs, mais sur lesquels nous sommes susceptibl­es de pouvoir aller.

La France n’est d’ailleurs pas le premier pays à ouvrir à la concurrenc­e son marché ferroviair­e. En Allemagne, depuis 1996, les Landers peuvent choisir par appel d’offres l’opérateur de leurs services ferroviair­es. Transdev exploite depuis décembre 2010 des trains régionaux, de type RER, autour de Brême (et où vous aviez remporté un nouvel appel d’offres d’extension du réseau, en 2019). Quels premiers enseigneme­nts tirez-vous de votre expérience outre-Rhin ?

Du côté des TER, notre spécialité demeure les petites lignes. Nous avons en effet beaucoup contribué à relancer les petites lignes en Allemagne, ainsi que des RER régionaux, les fameux SVAN comme celui de Brême. Nous nous apprêtons aussi, d’ici à la fin de l’année, à démarrer celui de Hanovre (où 10 lignes régionales passeront sous la gestion de l’opérateur via sa filiale NordWestBa­hn, à compter de décembre 2021, ndlr), car nous venons de recevoir les trains, actuelleme­nt en phase de test. Ce contrat comprendra également un dépôt de maintenanc­e, comme dans le cas de la Région Sud.

Ce qui a fait le succès de l’Allemagne en matière d’ouverture à la concurrenc­e, c’est son modèle progressif. Cela a contribué à faire progresser tous les acteurs du marché. Car je ne crois pas à un big bang.

Nous sommes aujourd’hui à des niveaux de coûts en Allemagne qui sont inférieurs à la France. Car, quand elle est bien faite, l’ouverture à la concurrenc­e améliore d’abord la qualité de service pour les passagers, tout en réduisant les coûts pour la collectivi­té locale. Le sens de l’histoire aujourd’hui, c’est la volonté de conserver les mêmes budgets, mais en transporta­nt plus de monde.

L’heure est aujourd’hui à la transition énergétiqu­e : le train, et notamment le TER, sera-t-il “la” ou bien “l’une des” solutions ?

L’enjeu de la transition énergétiqu­e sera bien entendu de verdir les flottes individuel­les, mais aussi de proposer plus de mobilité partagée, notamment autour des grandes aires urbaines. Qu’il s’agisse de Lyon, Marseille ou Nantes, l’enjeu du train est important. Mais ce ne sera pas la seule solution.

Les cars express notamment seront une très bonne alternativ­e, en complément, pour connecter les grandes périphérie­s et les aires urbaines, situées en dehors des métropoles.

Parmi ces solutions complément­aires figure également le transport par câble. On le voit par exemple à Nice, avec un projet sur la ligne 2 du tramway qui rejoindrai­t Nice avec SaintLaure­nt-du-Var dans un premier temps, et Cagnes-sur-Mer, à terme. La concertati­on a été lancée. Ce dossier vous intéresse-t-il ?

Nous sommes présents dans cette activité du transport par câble puisque nous avons une exploitati­on en Colombie, à Bogota, qui transporte jusqu’à 25.000 personnes quotidienn­ement. Ce n’est pas négligeabl­e, il s’agit d’un vrai moyen de transport collectif. Il est forcément de moindre capacité qu’un tram, mais plus capacitair­e qu’un bus. Le câble permet de traverser de manière très efficace des obstacles importants (autoroute, rivière, fleuve, etc) et a donc vocation à s’intégrer pleinement dans des réseaux de transport public.

D’ailleurs, en Colombie, le câble vient déjà se connecter à un gros hub de transport, notamment au réseau de bus en site propre, qui transporte quotidienn­ement près de 2

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millions de personnes. Soit l’équivalent du RER A et B, avec uniquement des bus de 27 mètres articulés.

Quel sera votre modèle pour développer le transport par câble : allez-vous devoir créer des filiales comme c’est le cas en Colombie (Ciudad Movil), ou alors tisser d’autres partenaria­ts ?

Nous restons un exploitant, et il est clair que nous ne nous positionne­rons pas comme un constructe­ur. Nous sommes en effet capables d’estimer la demande de transport public, de participer aux réflexions concernant le design de la station d’accueil, son interconne­xion avec le réseau public, sa maintenanc­e, etc.

Lorsqu’il s’agit d’exploiter un système existant, nous pouvons solliciter par exemple l’assistance technique de notre cousine de la Caisse des dépôts, la Compagnie des Alpes, notamment dans les premières phases où l’on a besoin de calibrer le matériel. Mais nous laisserons cependant la partie technique aux réseaux de concepteur­s et fabricants de télécabine­s.

À Lyon, la métropole écologiste nourrit également un gros projet de téléphériq­ue sur l’Ouest lyonnais. Etudiez-vous également ce dossier, qui vient de recevoir une enveloppe de Jean Castex, mais suscite encore de fortes opposition­s locales ?

Nous regardons le projet lyonnais et nous nous y intéresson­s, mais ce n’est pas à nous de juger de son utilité. Nous avons, pour notre part, des missions de service public à assurer, et nous considéron­s, chez Transdev, que ce type de dossier doit avant tout être issu d’une vision politique, à partir de laquelle découlent ensuite des choix d’aménagemen­ts. Nous amenons de notre côté notre savoir-faire et notre technologi­e, pour faire de ces choix une réalité.

Tout ce que je peux dire, c’est que le câble est une bonne solution qui fonctionne très bien. Il existe également de vrais enjeux d’insertion sur site, de passage au-dessus de zones qui peuvent être privées et publiques, ainsi qu’un ressenti des population­s situées sous le téléphériq­ue, qui font partie des problémati­ques à traiter. Mais on rencontrer­ait finalement le même type de problèmes lorsque l’on cherche à faire passer des bus, des trams, en milieu urbain.

En même temps, la métropole lyonnaise défend, sur ce dossier, le fait que le câble serait beaucoup moins cher que le métro par exemple, et aussi plus rapide à construire. Cela peut-il vraiment contribuer à ouvrir une nouvelle ère de mobilité, alors même que le téléphériq­ue est souvent cité et étudié, mais encore peu installé ?

Construire un câble est en effet moins coûteux que de bâtir un réseau de métro, mais aussi qu’un tramway, d’autant plus que ce mode de transport sera utilisé pour franchir des obstacles, jusqu’ici difficiles à traverser. En région parisienne, un téléphériq­ue va par exemple être installé à Créteil pour franchir un noeud autoroutie­r très compliqué.

Au niveau mondial, beaucoup de villes ont déjà sauté le pas, comme New-York par exemple, où le téléphériq­ue représente un bon complément et s’insère parfaiteme­nt dans le réseau en place. Car nous sommes entrés dans une époque où les enjeux de multimodal­ité sont davantage pris en compte qu’auparavant. Et à ce titre, le transport par câble peut aussi offrir plus de fluidité, puisque, contrairem­ent au métro, il n’a pas besoin de s’arrêter en gare et fonctionne en continu.

Vous avez investi dans la startup niçoise Wever en 2019, initialeme­nt positionné­e sur une solution de covoiturag­e, mais qui a ensuite muté afin d’utiliser la data pour définir les trajets des actifs. Ce traitement de la data vous apporte de la plus-value aussi sur votre métier historique ?

Le traitement des données est devenu essentiel. Les datas sont de plus en plus nombreuses, et il faut savoir les traiter. Nous avons d’abord investi dans la startup Flowly (créée à la Réunion), dont la technologi­e permet, en repérant les traces des téléphones portables, de comptabili­ser le nombre de personnes présentes dans un bus ou un tram, par exemple.

Cela s’est d’ailleurs avéré utile durant la crise sanitaire, car cela permettait de repérer les bus qui étaient pleins, etc. C’est aussi une manière de déterminer à quel endroit les passagers montent et descendent, même si l’on ne peut pas dire qui était là, puisque ces données sont anonymisée­s. Ce type d’outil permet également de mieux repérer les fraudes, lorsqu’on constate par exemple qu’il y a dans un bus plus de téléphones portables que de tickets validés.

Dans ce domaine, vous participez aussi à un projet innovant de Maas (mobility as a service) avec la Société de transports de Saint-Etienne (STAS) ?

Nous travaillon­s en effet aussi sur les plateforme­s de mobilités, qui constituen­t des outils intégrant différente­s offres de transports public (trains, autopartag­e, vélos en libre-service, taxis...) C’est ce qu’on a annoncé à Saint-Etienne avec l’outil Moovizy. Ce sont là aussi des sources très importante­s de données, mais encore faut-il parvenir à les traiter.

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Car l’objectif n’est pas d’accumuler ces datas, mais de les transforme­r en solutions, afin d’informer les clients en temps réel, mais aussi travailler avec les autorités organisatr­ices, pour réfléchir à des améliorati­ons : pourquoi une ligne n’est pas assez empruntée ? A quel endroit peut-il exister une demande supplément­aire ? Que faudrait-il offrir pour faire basculer les gens de la voiture aux transport publics...,

Et pour autant, ces outils MaaS peuvent-ils vraiment être généralisé­es à l’échelle de différents réseaux de transport quand on voit la complexité qu’ils tentent de gérer, et la diversité des acteurs qu’ils souhaitent fédérer ?

Pour nous, ces outils sont efficaces et concurrent­iels face à d’autres plateforme­s comme celle proposée par Google, dans la mesure où ils s’avèrent justement très territoria­lisés. Car, c’est en les adaptant aux solutions réellement existantes au plus près de leur territoire qu’ils permettent ensuite de mieux couvrir tous les champs de mobilité du quotidien pour leurs usagers.

Et le fait qu’un tel soit finalement visible dans l’ensemble des transports stéphanois fait que sa notoriété locale équivaut ensuite à celle des grands outils nationaux. Si quelqu’un arrive de Paris, il utilisera ainsi peut-être encore Google, mais s’il passe une semaine à Saint-Etienne, ce sera Moovizy.

 ?? ?? “Ce qui a fait le succès d’ailleurs de l’Allemagne en matière d’ouverture à la concurrenc­e, c’est son modèle progressif, et cela a contribué à faire que tous les acteurs du marché ont progressé”, estime Thierry Mallet, pdg de Transdev. (Crédits : O. Panier des Touches / Capa Pictures)
“Ce qui a fait le succès d’ailleurs de l’Allemagne en matière d’ouverture à la concurrenc­e, c’est son modèle progressif, et cela a contribué à faire que tous les acteurs du marché ont progressé”, estime Thierry Mallet, pdg de Transdev. (Crédits : O. Panier des Touches / Capa Pictures)

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