La Tribune Hebdomadaire

Sicav actions américaine­s : paris gagnants !

- Pascale Besses-boumard

Une nouvelle fois, les indices boursiers américains sont ressortis en hausse l’année dernière, après s’être affichés dans le vert en 2011, contrairem­ent à leurs homologues européens. À ce rythme, les actions nord-américaine­s affichent de très beaux parcours, y compris depuis trois ans. Du coup, les meilleures sicav présentent, elles aussi, des performanc­es brillantes, avec cette particular­ité : tous les types de gestion sont gagnants sur un et trois ans, que ce soit les stratégies growth (axées sur les valeurs de croissance), value (valeurs décotées), les fonds dédiés aux grosses capitalisa­tions ou encore ceux privilégia­nt les petites et

Depuis trois ans, les actions nord-américaine­s enregistre­nt de beaux parcours, ce qui permet aux meilleures sicav d’afficher, elles aussi, des performanc­es brillantes. Ceux qui avaient choisi de concentrer leurs investisse­ments sur ces titres peuvent se réjouir de leur coup.

moyennes entreprise­s. En moyenne, les sicav spécialisé­es sur ce segment ont ainsi gagné 9,29 % sur un an et 29,51 % sur trois ans, en arrêtant les données au 28 décembre.

Si c’est moins bien, sur un an, que le CAC 40 qui a réussi à progresser de 15,23 % l’an passé, c’est bien plus brillant sur trois ans, l’indice pari

Performanc­es au 28 décembre 2012 sien cédant sur la période 7,5 %. Les actions américaine­s, moins pénalisées que les européenne­s par les problèmes de la zone euro ont profité ces dernières années, d’une économie en très légère reprise quand celle du Vieux Continent ne cesse de décliner.

De même, les États-Unis bénéficien­t-ils d’un contexte immobi lier plus porteur, favorable à la création d’emplois. En outre, l’extrême fermeté de l’euro face au dollar a permis aux sociétés américaine­s fortement exportatri­ces de remporter de nombreux contrats. Et ce, dans un contexte monétaire très avantageux, la Réserve fédérale (Fed) étant fermement décidée à maintenir des taux d’intérêt très bas pour relancer la machine économique.

Depuis le début 2013, cette tendance ne s’est d’ailleurs pas inversée, et les indices américains poursuiven­t sur leur lancée, s’inscrivant dorénavant bien au-dessus des niveaux atteints juste avant le trou d’air provoqué par la chute de la banque Lehman Brothers. Cerise sur le gâteau : les niveaux de volatilité n’ont jamais été aussi bas et sont particuliè­rement propices à une reprise durable des cours. Sachant que la perspectiv­e d’une linéarité des performanc­es pousse nombre de gérants à entrer dans la danse, leurs fonds étant notamment notés en fonction du niveau de volatilité de leur portefeuil­le.

Particular­ité qui vaut, certes, pour toutes les zones géographiq­ues, et pas exclusivem­ent pour les valeurs américaine­s.

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