Voiture autonome : Uber l’a échappé belle face à Google
Un juge américain a, lundi 15 mai, ordonné à un ingénieur d’Uber de restituer à son ancien employeur, Waymo, des dossiers confidentiels qu’il aurait emportés en quittant cette filiale d’Alphabet (Google) travaillant sur les voitures autonomes. Or, le tribunal aurait pu demander l’arrêt complet du programme de voitures autonomes d’Uber. Ce qui aurait été catastrophique pour l’entreprise aux 3 milliards de dollars de pertes, qui mise beaucoup sur les véhicules intelligents pour se refaire une santé. Selon Waymo, Anthony Levandowski, un de ses anciens responsables, aurait, en décembre 2015, téléchargé sur un ordinateur portable plus de 14 000 fichiers d’un serveur confidentiel. Tout en fondant sa propre entreprise, Otto, qui a ensuite été rachetée par Uber. Le juge ordonne à celle-ci de ne pas utiliser les données dérobées. Et interdit à Anthony Lewandowski de travailler sur les systèmes LiDAR, ces capteurs lasers permettant à un véhicule de détecter un obstacle éventuel. Mais Uber n’est pas encore tirée d’affaire car le ministère de la Justice pourrait ouvrir une enquête au pénal.