RÉSEAUX SOCIAUX,
la botte secrète des recruteurs
Une offre d’emploi ciblée par un hashtag sur Twitter, une recommandation via LinkedIn ou encore un groupe d’échanges sur Facebook… Les réseaux sociaux ont bouleversé la gestion des carrières. Tant pour les salariés et les chercheurs d’emploi que pour les entreprises, cet usage est devenu un réflexe. Dans ce monde digitalisé, les ressources humaines doivent faire du numérique une force. Voici pourquoi, en quatre points.
1. LE « SOURCING »
Beaucoup l’ont d’ores et déjà compris par plusieurs aspects. Les sites « Jobboards » d’annonces en ligne, qui comptabilisent des milliers de visiteurs, représentent un puissant moyen de « sourcing » [recherche, prospection, ndlr]. Encore faut-il respecter un modus operandi spécifique pour être sûr de toucher le maximum de candidats correspondants : géolocalisation du poste – premier argument pour un candidat –, mots-clés, balises, titres facilitant un référencement Google – premier moteur de recherche des candidats… Pour les entreprises, le recueil d’infor- mations via les réseaux sociaux représente un réflexe : « 75 % des actions de recrutement sont identifiées via LinkedIn », indique François Bouchery, directeur du pôle projet à Umanis, entreprise de service numérique spécialisée en données, et auteur de l’ebook Mutation digitale des RH. Et le monde du travail ne sera plus jamais comme avant. « Tous les outils de recrutement dans les entreprises synchronisent aujourd’hui les données avec le réseau social professionnel. “Googliser” un candidat, c’est plus qu’une norme désormais, c’est une consigne de l’entreprise. » Quitte même à brouiller les frontières entre vie privée et vie professionnelle…