OpenIO franchit le térabit en stockage objet
LILLE L’entreprise spécialisée dans le stockage de données en grandes quantités vient de passer une barre symbolique grâce à une technique récente.
OpenIO, discrète entreprise nordiste, fondée en 2015 et spécialisée dans le stockage de données en grandes quantités, vient de franchir la barre du térabit en écriture en stockage d’objets (object storage). Très exactement 1,37!terabit par seconde de débit (protection des données incluse), via un cluster de 350!serveurs physiques, mis gracieusement à disposition par Criteo, plateforme publicitaire pour l’Internet ouvert.
À titre de comparaison, s’il s’agissait de transférer numériquement la plus grande bibliothèque du monde –!celle du Congrès américain et ses 22!millions d’ouvrages!–, l’opération pourrait être réalisée… en moins d’une minute (d’après une estimation de l’université de Berkeley, qui évalue le poids total des documents à 10!To).
Le partage de données se révèle aujourd’hui très peu adaptable sur de grandes capacités de stockage représentant l’équivalent de quelques milliers d’ordinateurs. «!Nos clients recherchaient de plus en plus de nouveaux usages de stockage, au vu de l’exploitation massive des données par des algorithmes d’intelligence artificielle ou du machine learning sur des clusters big data/High PerformanceComputing (HPC) !», décrypte Laurent Denel, cofondateur et PDG d’OpenIO.
« Avec ce"e nouvelle performance, nous compensons l’intelligence matérielle par une intelligence logicielle. Le stockage d’objet (object storage) permet de s’affranchir d’un matériel spécifique, tout
en allant au moins cher », poursuit Laurent Denel. OpenIO emploie déjà 35 personnes et compte parmi ses clients des références prestigieuses, tels que Dailymotion ou le Commissariat à l’énergie atomique. La startup compte recruter entre 50!et 60!personnes en 2020 pour ensuite doubler ses effectifs l’année suivante.!