Un nouvel incubateur à Montpellier en 2020
HÉRAULT L’université de Montpellier se dote de sa première pépinière de startups. Un volet de plus au projet MUSE, visant à la positionner en université de recherche intensive internationalement reconnue.
L’université de Montpellier (UM) et l’institut Montpellier Management (MoMa) développent un incubateur universitaire ouverts aux étudiants et aux jeunes diplômés, en collaboration avec la bibliothèque universitaire Richter où la structure sera aménagée. Baptisé «!UM I-Lab by MoMa!», la structure est lauréate de l’appel à projets de MUSE (Montpellier Université d’Excellence) pour la transformation des formations pédagogiques. «!L’incubateur se situera très en amont du processus de création d’entreprise, au stade de l’idéation et de la compréhension des paramètres pour développer le projet, ou le reprendre!», explique Sylvie Sammut, professeure des universités en entrepreneuriat à MoMa et future codirectrice de la structure.
L’UM I-Lab by MoMa devrait accueillir, dès le printemps 2020, une première cohorte d’une dizaine de startups. En vitesse de croisière, chaque promotion devrait compter jusqu’à 20!startups par an. «!En plus d’être un lieu d’incubation, la structure aura une mission d’enseignement et de recherche. Ce sera aussi un laboratoire d’études et d’innovation pédagogique où des étudiants en fin de cycle, dans des matières comme l’accompagnement stratégique, le droit ou la comptabilité, pourront venir apporter leur expertise en terme d’accompagnement. Cela leur vaudra une valorisation en vue de leur diplôme! », poursuit Sylvie Sammut.
UN PROJET D’UNIVERSITÉ!CIBLE
L’incubateur disposera d’un budget annuel de 100"000 à 110"000!euros, cofinancés par MoMa et par MUSE. Ce dernier dispositif, qui veut faire éclore une université de recherche de niveau mondial en associant l’UM et 18!établissements et laboratoires, vient d’être reconduit pour deux ans par le jury international du programme Idex/I-Site. «!L’incubateur s’inscrit dans le projet d’université-cible que prépare MUSE!», conclut Sylvie Sammut.!