Christian Estrosi, bien parti pour effectuer un troisième mandat à Nice
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Perçu comme favori, encore davantage depuis le retrait de son meilleur ennemi Éric Ciotti, l’actuel premier magistrat de la cinquième ville de France aimerait enchaîner avec un troisième mandat. En embuscade, les Verts et le Rassemblement national peinent cependant à s’inscrire comme de réels concurrents.
L’adage dit jamais deux sans trois. À Nice, Christian Estrosi compte ne pas le faire mentir. L’annonce de sa candidature –!un secret de polichinelle!– est tardive, intervenue le 12 janvier. Mais stratégique. Ne pas se déclarer trop tôt, mais pas trop tard non plus pour entretenir le suspense, maintenir les adversaires à distance. L’annonce est de toute façon assez sereine. Christian Estrosi est favori, depuis longtemps déjà, d’autant que le choix d’Éric Cio"i, patron des Républicains dans le département et son meilleur ennemi, de ne pas aller sur le terrain électoral a encore davantage dégagé l’horizon laissant espérer, pourquoi pas, une victoire dès le premier tour.
C’est exactement ce que montre le sondage réalisé par La Tribune en partenariat avec l’Ifop. Face à huit autres listes déclarées, celle du maire sortant est gratifiée de 50#% des suffrages. Ce qui signifie une qualification directe, sans besoin d’en découdre lors d’un second tour. Loin derrière, mais au coude à coude tout de même, le Rassemblement national mené par Philippe Vardon et Europe Écologie-Les Verts conduit par Jean-Marc Governatori s’octroient respectivement 15#% et 13#% des voix. Plus loin encore et à égalité parfaite, 7#% chacune, les listes PS de Patrick Allemand et France insoumise de Mireille Damiano devancent le divers droite Benoît Kandel, ex-premier adjoint de Christian Estrosi, qui réunit 5#% des voix, le parti animaliste et la liste de Debout La France étant crédités de 2#% et 1%.