DES VETERANS ACCUSENT DES BIG PHARMAS D'AVOIR FINANCE INDIRECTEMENT LE TERRORISME EN IRAK
Des anciens soldats et familles de militaires américains attaquent Roche, Pfizer, Johnson & Johnson et AstraZeneca en justice, les accusant d'avoir versé des pots-de-vin au ministère irakien de la Santé dans les années 2000. Selon les plaignants, ce dernier était contrôlé par le groupe terroriste Jaysh al-Mahdi, responsable de la mort de plusieurs américains. L'accusation, contre plusieurs fabricants de médicaments, est grave. Plus de cent Américains vétérans ou des familles de personnes blessées ou tuées en Irak dans les années 2000 ont porté plainte devant le tribunal fédéral de Washington contre les labos pharmaceutiques Pfizer, Roche, Johnson & Johnson et AstraZeneca, mais aussi GE, qui fabrique, entre autres, des dispositifs médicaux. Dans la plainte, qui a été rendue publique le 17 octobre, ces derniers sont accusés d'avoir versé des "pots-de-vin" au ministère de la Santé irakien pour maintenir des contrats sur des produits de santé dans le pays, et d'avoir violé "l'anti- terrorism act".
"CES PAIEMENTS ONT AIDÉ ET ENCOURAGÉ LE TERRORISME", ALLÈGUENT LES PLAIGNANTS