A TOULOUSE, HYPERLOOP TT COMMENCE ENFIN A S'INSTALLER SUR LA BASE DE FRANCAZAL
La Setfa, qui gère la reconversion industrielle de l'ancienne base militaire de Francazal, annonce à La Tribune la finalisation du bail de location pour l'installation des équipes d'Hyperloop. Ça y est, cette fois c'est la bonne. Neuf mois après avoir annoncé l'installation d'un centre européen de R&D à Toulouse, la société californienne Hyperloop TT (HTT) a commencé il y a quelques jours à prendre ses quartiers sur l'ancienne base militaire de Francazal. "Nous avons finalisé le bail de location. Les équipes d'Hyperloop TT s'installent sur 90 m2 de bureaux au premier étage d'un bâtiment à proximité de la tour de contrôle", annonce Jérôme Arnaud, président de la Setfa (société d'exploitation de Francazal aéroport), société qui regroupe Edeis, l'aéroport Toulouse-Blagnac et la CCI de Toulouse a obtenu en 2014 la concession pour 45 ans de la base. Ces locaux sont provisoires, avant la construction sur place d'un bâtiment de 3 000 m2 et d'une piste à l'extérieur pour réaliser des tests de faisabilité sur l'hyperloop, ce nouveau mode de transport urbain qui doit permettre de projeter des capsules dans un tube à plus de 1 200 km/h par lévitation magnétique.
DÉBUT DES TRAVAUX EN FÉVRIER 2018