L’actualité de la commune

Renée Merle-Singlard nous a quittés.

Renée était née à Assier en 1926. Elle était le premier enfant de Marie-Rose et Édouard Merle. Elle était aussi la première née des six petits- enfants de Céline et Célestin Merle. Ces derniers étaient hôteliers à « la Croix Blanche » avec leurs deux fils mariés avec deux soeurs. C’étaient trois foyers de commerçants vivant ensemble qui, marchands de vin, fabricants de limonade et hôteliers ont marqué longtemps la vie du village. Ses études terminées, Renée épousait en 1949 René Singlard, fils unique d’une famille assiéroise tenancière d’un café en région parisienne. De cette union sont nés quatre enfants, 12 petits-enfants et 8 arrières petits-enfants qu’elle adorait. Veuve depuis plusieurs années, son âge et des ennuis de santé lui avaient fait quitter Assier pour se rapprocher de ses enfants.

Décédée dans l’Allier, ses obsèques religieuses ont été célébrées le 11 septembre dans l’église d’Assier où tant de fois dans sa jeunesse, elle a animé la messe à l’harmonium.

Avec elle s’en est allé un visage souriant et plein de gentillesse. Une nouvelle génération, la Maison Merle-Pelissier continue la route commerciale dans notre village « Tout meurt, tout refleurit » C’est la loi de la nature. Que les familles Singlard, Merle, Rousserie et alliés trouvent ici nos sincères et amicales condoléances.

Journée du patrimoine

Petit village lotois de quelque 700 âmes, Assier, comme tous les ans, a été heureux d’accueillir les visiteurs venus voir ou revoir, château, église, tous les vestiges d’une ère qui fait rêver, la Renaissance.

Cette année il y avait un petit plus. J-P Vermande présentait les moulins à vent de Galiot de Genouillac, dont son bébé joliment restauré par ses soins. Abandonnés depuis des siècles sur le parcellaire seigneurial, ils avaient subi les outrages du temps. Cet amoureux du passé et des vieilles pierres et son école de rénovation du patrimoine ont insufflé une nouvelle vie à l’un d’eux. La visite du Pigeonnier de Galiot était libre. Ce monument de 11 m de haut aux 2 330 nids en terre cuite, appelés boulins, représentent chacun un demi ha de terre seigneuriale. Il a lui aussi été récemment bien rénové par l’entreprise assiéroise de charpenterie-menuiserie Delfaud.

Ces journées européennes du patrimoine permettent de visiter ces vestiges d’une époque lointaine, mais aussi de rendre hommage à ces artisans qui, au fil des siècles les ont et continuent à les sauvegarder grâce à leur talent et leur amour de cet autrefois.