« Ça roule trop vite sur la vieille route de Paris ! » près de Cahors
Trop peu nombreux sont les automobilistes qui respectent la limitation de vitesse fixée à 70 km/h sur la « Vieille route de Paris » ; les riverains sont inquiets.
« Figurez-vous que pour sortir de la vigne avec un véhicule agricole, le mieux, c’est de couper le moteur pour entendre si une voiture circule sur la route avant de s’engager ! » déclare Claude Bourguignon, propriétaire du vignoble « Laroque d’antan », installé sur le versant Est de Laroque-des-Arcs, en bordure de la route départementale, communément appelée « Vieille route de Paris ». La limitation de la vitesse de circulation fixée à 70 km/h n’est que trop peu respectée sur cette route, d’où l’inquiétude du vigneron, pour les allées et venues à la vigne. Et il n’est pas le seul… Une sortie de route par an en moyenne
Cinq conducteurs de voitures et un cyclomotoriste ont perdu le contrôle de leur véhicule, dans le sens Cahors-Saint-Pierre-Lafeuille, au niveau du virage en lacet, à la sortie de la ligne droite après le croisement du hameau de Sainte-Marguerite. À chaque fois, ces sorties de route ont terminé dans la clôture de la vigne. « La dernière fois, le choc du véhicule contre un arbre aurait pu être fatal au conducteur ! » observe Claude Bourguignon. Le vigneron ne s’explique pas que toutes ses alertes auprès des pouvoirs publics restent lettre morte. Il fait part de ses démarches :
« j’ai écrit au Département qui a la charge de cette route, pour demander de sécuriser la sortie de notre exploitation et c’est une fin de non-recevoir qui m’a été opposée. »
Claude Bourguignon a sollicité en vain, un marquage au sol en pointillés au niveau de la ligne médiane ; il a réclamé l’autorisation de la pose de miroirs pour élargir le champ de la visibilité au sortir de son exploitation ; il a demandé la pose de panneaux signalant l’exploitation agricole…
Il conclut : « j’ai moi-même acheté les panneaux pour signaler l’exploitation agricole, en pensant que cela contribuerait au ralentissement de la circulation, mais il n’en est rien ! » Il ajoute : « faudra-t-il attendre un accident avec des blessés graves ou des morts, pour attirer l’attention des pouvoirs publics, quant à cette demande de sécurisation de la circulation sur cette route ? »
Peut-être que des contrôles de vitesse fréquents, voire l’installation d’un radar, permettraient de faire en sorte que la limitation de vitesse fixée à 70 km/h soit mieux respectée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le constat est corroboré par le témoignage d’habitants du hameau de Sainte- Marguerite, observant que la priorité pour accéder à la route départementale leur est généralement refusée ; les voitures roulant trop vite…