La rivière du Célé a débordé à Figeac et à Bagnac-sur-Célé
La rivière est montée jusqu’à 2,83 m à Bagnac et 2,93 m à Figeac dans la nuit du 20 au 21 janvier.
Conséquence de ces semaines de météo pluvieuse, le Célé est à nouveau sorti de son lit. Dans la nuit de samedi 20 au dimanche 21 janvier, la rivière atteint une hauteur d’eau de 2,83 mètres ( vers 23 h), pic de cette nouvelle montée des eaux. La précédente a eu lieu le 4 janvier en matinée, avoisinant les 2 mètres de hauteur. Situés à proximité immédiate de la rivière, le terrain de camping, le stade de rugby, l’aire de loisirs de Maynard, certains jardins et prés bordants, se sont vite retrouvés dans l’eau. Dimanche matin, la décrue s’amorçait, la rivière étant classée en vigilance jaune (risque de crue génératrice de débordements).
Il n’y a pas eu d’interventions majeures. La situation a été plus préoccupante en aval, à Figeac où la rivière, gonflée par ces affluents intermédiaires (Veyre, ruisseau de Guirande, Bervezou, et ruisseau du Saint-Perdoux), atteignait les 2,93 mètres de hauteur au maximum de la crue. Le Surgié, les quartiers bas de la ville, l’avenue du Maréchal Foch, quai Bessières, prairie des Pratges, Londieu, la plaine de Ceint-d’Eau, ont été inondés.
À Bagnac (comme à Figeac), le niveau relevé dépasse celui de la dernière crue recensée le 23 janvier 2009 avec 2,76 mètres de hauteur. On est encore loin de la crue du 3 décembre 2003 où l’eau était montée à 3,43 mètres, ou de celle survenue un siècle plutôt, avec 4,60 mètres de haut atteint le 14 décembre 1906.
Descendant en forte pente de la châtaigneraie cantalienne, le Célé ou « Celer » (rapide, en latin), est long de 104 km et se jette dans le Lot à Conduché ( commune de Bouziès). Son débit fluctue selon la pluviométrie, celle-ci se répercutant très vite sur le cours d’eau lors de précipitations continues ou d’orages.