Une affaire de stupéfiants
Cinq personnes étaient convoquées au tribunal pour une affaire de stupéfiants. L’histoire se déroule à Saint-Flour entre 2010 à 2012. Le président d’un syndic d’une résidence de Saint-Flour alerte les gendarmes sur un possible trafic de stupéfiants dans cette résidence. Dès lors, une enquête est menée. Les gendarmes se rendent sur place et identifient des consommateurs grâce aux plaques d’immatriculation des véhicules garés devant. Des écoutes téléphoniques sont exploitées. Des personnes sont arrêtées et auditionnées. À la barre du tribunal, jeudi dernier, deux individus sur les 5 convoqués sont présents. Les faits sont reconnus. Certains allaient chercher le cannabis dans le sud de la France. On leur reproche également la consommation de LSD, speed. À la barre, un des accusés, François* s’exprime : « j’étais un gros consommateur depuis des années. Je fumais environ 15 joints par jour et je revendais du cannabis. Mais depuis cette affaire, j’ai complètement arrêté. » Même point de vue pour l’un de ses comparses, Thierry : « J’ai commencé à consommer à l’âge de 15 ans. J’ai grandi dans une famille où l’on prenait de la drogue. Mais depuis, j’ai tout arrêté. À l’époque, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais. » Pour leur défense, l’avocate de François indique : « Cette histoire a été un élément déclencheur de son arrêt. Il a commencé une autre vie depuis en créant sa société, il veut passer à autre chose. » Pour l’avocate de Thierry : « On a affaire ici à un petit trafic. Dès le départ, mon client a joué franc-jeu. Depuis, il a déménagé, il se reconstruit petit à petit. » Au final, 4 des prévenus ont écopé d’une peine de 10 mois de prison avec sursis alors qu’Aurore, une des compagnes d’un accusé, a écopé d’une peine de 5 mois de prison avec sursis, considérant qu’elle se trouvait « à la marge de cette histoire. »
On a affaire à un petit trafic