La Voix du Cantal

Journée profession­nelle du festival du conte Las Rapatonada­s L’artiste Chantal Beaslay compte donner du relief à la rue Baldeyrou

- H. Meignin

À l’occasion de sa 36 édition, qui se tiendra du 4 au 13 novembre, le festival du conte Las Rapatonada­s organise sa quatrième journée profession­nelle le jeudi 10 novembre au théâtre d’Aurillac. Objectif de cette journée, aujourd’hui solidement ancrée dans le programme du plus vieux festival de conte de l’Hexagone : permettre de découvrir en un jour et un lieu des talents émergents de la scène du conte ou de nouvelles créations par des artistes confirmés. Dix extraits de spectacles d’une vingtaine de minutes chacun seront présentés aux programmat­eurs de lieux culturels, festivals, responsabl­es de manifestat­ions sur le conte ou autour du conte, diffuseurs, agents artistique­s, tourneurs mais aussi bibliothéc­aires, enseignant­s ou amateurs attentifs aux nouveaux talents et aux pratiques émergentes du conte. Les conteurs qui souhaitent participer à cette journée profession­nelle peuvent s’inscrire dès à présent en télécharge­ant le dossier d’inscriptio­n. www.ieo-cantal.com/images/stories/evenements/Rapatonada­s/2016/RAPATONADA­S2016_appel_aux_conteurs.pdf Date limite d’envoi : 17 juin. Bulletin à renvoyer à l’adresse suivante: Festival du conte Las Rapatonada­s, Institut d’études occitanes du Cantal, 32 cité Clair Vivre, 15000 Aurillac. Renseignem­ents : tél. 04 71 48 93 87 ; contact@ieo-cantal.com ; www.ieo-cantal.com L’artiste peintre et sculpteur roquaise Chantal Beaslay vient d’ouvrir un atelier d’exposition rue Baldeyrou à Aurillac, « L’invitation au voyage II ».

Suite logique de la galerie « L’invitation au voyage » qu’elle tient à Laroquebro­u depuis 2013, le nouvel atelier d’exposition aurillacoi­s de Chantal Beaslay a pris la forme, pour l’artiste, d’un rêve devenu réalité : « C’est un nouveau souffle de vie pour moi. J’adore Laroquebro­u, mais j’aime aussi la ville. Désormais, je peux naviguer entre les deux. » un peu la terre dehors. Je trouve que c’est vraiment sympa, parce que ça amène l’art dans la rue et que ça permet de rencontrer des passants. De plus, la lumière du jour est très importante pour la sculpture. On sent une vraie liberté, il faut se laisser porter par ça. » Derrière la devanture blanche et rouge se cache un lieu d’exposition intime présentant plu- sieurs sculptures et peintures de l’artiste, le reste de sa collection se trouvant toujours dans sa galerie roquaise. Le fond du local est consacré à l’atelier, destiné à accueillir des cours d’initiation à la sculpture sur pierre, ainsi que des cours d’expression artistique. Avant tout sculpteur, Chantal Beaslay ne brusque pas ses matériaux, mais au contraire accompagne leurs courbes pour en révéler l’essence : « J’essaye d’emmener les élèves vers ce que j’aime le plus : trouver des lignes dans la pierre. » Tout comme dans ses oeuvres picturales, elle cherche à dépeindre ses paysages intérieurs, qui se superposen­t aux paysages réels. « Reproduire la réalité ne m’a jamais intéressée. Je voyage intérieure­ment comme extérieure­ment, et j’invite ceux qui le souhaitent à voyager à mes côtés », explique l’artiste, levant ainsi le voile sur l’origine du nom de ses deux ateliers, référence à un poème éponyme de Baudelaire. Pour le moment, Chantal Beaslay navigue entre l’atelier d’Aurillac, la galerie de Laroquebro­u, et le château de Messac, où elle sculpte un granit d’une tonne. Également auteur, elle a autoédité deux ouvrages dont un petit recueil lui aussi baptisé L’invitation au voyage, comprenant photos de ses oeuvres et textes, le tout bien souvent composé en musique. « La création est infinie, et tout est création» , conclut l’artiste.

« Ça n’est pas un musée, ça bouge, c’est vivant »

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Chantal Beaslay sculpte dans la rue dès qu’elle le peut.

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