Roman : René Pagis prend la plume
« Je rêve encore régulièrement de cette histoire, m’imagine en train de la vivre. J’aime ça, écrire, c’est comme si ça m’avait libéré de quelque chose » ,afirme René Pagis qui vient de publier son premier roman : Un dernier rêve pour la nuit aux éditions du bord du Lot. Ancien gendarme qui a changé de carrière, exerçant comme juge d’instruction puis juge des enfants et procureur de la République dans plusieurs départements, l’homme qui a pris sa retraite n’est pas complètement sorti du monde de la justice. Il a aujourd’hui pris la plume pour coucher sur le papier une histoire sur fond d’affaire judiciaire ponctuée de bribes autobiographiques, se mettant parfois à nu : « Il y a un peu de moi. J’ai vécu beaucoup d’affaires semblables », raconte René Pagis qui pensait les grandes lignes de son roman dans un coin de sa tête depuis longtemps : « J’ai commencé à écrire quand j’étais juge, ici à Aurillac où l’action se situe. L’histoire est celle d’un vieux juge qui cultive le rêve. Il s’est occupé d’un jeune jusqu’aux limites de la personnalisation. Le livre évoque la relation entre cet homme et un jeune - dont il s’est occupé lorsqu’il était juge des enfants - qui a commis un double meurtre et une prise d’otages. Le juge est alors appelé par le procureur, car le jeune homme ne veut parler qu’avec lui », poursuit René Pagis. À travers cette histoire, il évoque, entre rêve et réalité, les règles de la justice, l’impartialité, les relations et impose une rélexion sur la justice, « partie intégrante de notre société, de la démocratie et de la vie ». Parallèlement à cet ouvrage, il a écrit un recueil de récits qui pourrait voir le jour prochainement.