Litige juridique : la Confédération paysanne alerte la préfecture
Jeudi 2 juin, devant la préfecture d’Aurillac, René Calmejane a tenu une conférence de presse pour tirer la sonnette d’alarme, suite à son rendezvous avec la préfecture. Depuis 2010, son ils Anthony Calmejane est sous le joug de plusieurs décisions de justice. Tout a commencé par l’obtention d’un permis de construire en 2010, ain de construire une stabulation. Les litiges avec son voisin commencent quelques mois après. Ce dernier conteste le permis de construire, car le terrain choisi pour la stabulation était trop proche d’un de ses terrains. Une étude de la DDT (Direction départementale du territoire) a par la suite donné le feu vert pour le bâti, car le bâtiment agricole serait à 170 mètres de la première habitation. Une fois la stabulation terminée en 2011, plusieurs procès sont menés contre l’exploitant et le bâtiment, sous couvert de trouble du voisinage et de problèmes d’odeur et de sons, sans la présence d’animaux. Suite aux procès perdus à Aurillac et Riom, la famille Calmejane est en train de décider un recours en cassation dans les semaines à venir. À l’heure actuelle, la famille a déjà accumulé 30 000 euros d’amendes. Une situation délicate pour la Confédération paysanne, qui s’inquiète de voir se mul- tiplier ce nombre d’affaires. Mathieu Goubin, de la Confédération paysanne du Cantal, déclare : « C’est une situation inquiétante pour l’avenir, qui pointe des incohérences dans la loi. N’importe qui va pouvoir intenter un procès sous couvert d’abus de voisinage et mettre en danger des producteurs. »