La Voix du Cantal

Un Cantalien dans la Garde républicai­ne

- G.R

Le Cantalien Pierre-Jean Bonhomme assure la sécurité des coureurs du Tour de France Lors de la venue du Tour de France dans le Cantal, La Voix du Cantal est allée à la rencontre du régional de l’étape et de l’enfant du pays, Pierre-Jean Bonhomme, âgé de 29 ans dont la famille réside à Arpajonsur-Cère. Affecté à l’escadron motocyclis­te de la Garde républicai­ne, il a déjà à son actif quatre Tours de France et un vécu des différente­s missions qui sont confiées à cette unité spécialisé­e pour permettre son bon déroulemen­t.

Comment s’est déroulé votre parcours profession­nel à la gendarmeri­e ain de pouvoir intégrer la Garde républicai­ne ?

P-J.B. Après mes études secondaire­s et universita­ires au lycée Jean-Monnet à Aurillac où j’ai obtenu un BAC technologi­que et un BTS informatiq­ue, j’ai rejoint l’entreprise familiale arpajonnai­se en l’occurrence la scierie Bonhomme dans le but de pouvoir acheter ma première moto, car j’avais déjà une passion en tête et l’idée de faire un métier en relation avec le monde de la moto. En 2009, j’ai été recruté sur concours par la gendarmeri­e et j’ai intégré en 2010 l’école des sous-officiers de Montluçon, ce qui m’a permis d’être affecté par la suite à l’escadron motocyclis­te de la Garde Républicai­ne en juin 2011 après une série de tests concluants. Ma formation de motard s’est effectuée entièremen­t au Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) de Fontainebl­eau.

Pouvez-vous nous indiquer les missions qui sont coniées à cet escadron ?

Elles sont diverses et variées : escorte présidenti­elle, escortes protocolai­res, d’événements sportifs et de courses cyclistes, missions d’escortes courantes en Île- de- France, transfère- ments nucléaires et Banque de France.

Concernant le Tour de France cycliste, que vous effectuez pour la quatrième fois aux côtés des coureurs, quel est exactement votre rôle ?

Pour ma première participat­ion en 2012, j’ai été affecté dans une mission de régulateur de la caravane publicitai­re qui est scindé en trois blocs. J’avais donc la responsabi­lité d’un tiers de celle-ci au niveau des arrêts techniques afin d’assurer dans de bonnes conditions le ravitaille­ment du convoi. En 2014 , j’ai eu comme mission de prendre en charge et sécuriser les coureurs décrochés du peloton à l’arrière de la course. En 2015 je me trouvais à l’avant afin de sécuriser les coureurs intercalés entre le peloton et les échappés. Pour cette édition 2016, j’ai encore un rôle différent puisque je signale aux coureurs au moyen d’un drapeau jaune et d’un sifflet tous les dangers qu’ils peuvent rencontrer sur la route qu’ils empruntent comme les terres- pleins, les rétrécisse­ments, les ronds- points, les aménagemen­ts urbains.

Quels sont les moyens logistique­s humains de l’escadron motocyclis­te de la Garde républicai­ne sur ce Tour de France ?

Ils se composent de 3 officiers, 11 gradés et 28 gardes républicai­ns en ce qui concerne les effectifs. Pour ce qui est des moyens en matériel on dénombre 2 camions logistique­s, 24 motos à l’échelon course et 11 à l’échelon caravane qui sont complétés par 3 véhicules légers pour la course, la caravane et la permanence ainsi que deux autres véhicules, un de liaison et un pour la course pour les dépannages et les réparation­s.

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Pierre-Jean Bonhomme avec à ses cotés Chloé Camguilhem sa compagne, Sylvie et Alain Bonhomme, ses parents.

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