Le Musée de la mine ouvert tout l’été
Inauguré en 1991, le Musée de la mine retrace les grandes étapes de ce qui fût l’un des plus grands centres miniers d’Auvergne. Deux salles d’exposition permettent de découvrir près d’un siècle d’exploitation minière : au rez-de-chaussée se trouve un espace vidéo avec un documentaire regroupant les témoignages d’anciens mineurs, des panneaux explicatifs sur la formation du sillon houiller, le charbon, géologie du terrain, échantillons fossiles, des photos anciennes du carreau de la mine, des puits, du personnel, croquis et plans des concessions, des puits, tunnel… La salle à l’étage comprend de nombreuses maquettes (une reproduction fidèle en ses moindres détails du Carreau de la mine, maquette de 10 m2 avec un chemin de fer miniature, ainsi qu’une maquette du Puits-Madeleine, maquettes galeries…), une documentation importante ( photographies anciennes, articles de journaux sur la vie des mineurs et leurs familles), du matériel ancien, des accessoires et outils (casques, lampes, pics, marteau-piqueur…), et un espace archives comprenant 1 tonne d’archives.
Un peu d’histoire
Depuis bien longtemps, les paysans de Lempret et de Prodelles extrayaient le charbon de terre nécessaire aux besoins locaux. Conseillés par les ingénieurs des Mines de l’État, de petits capitalistes, entrepreneurs et ingénieurs en ont obtenu la concession en 1842 et en ont ainsi dépossédé les gens du pays. Avec plus de connaissances techniques et de capitaux, ils n’ont guère mieux réussi que les paysans : vers le milieu du 19ème siècle, la mine employait cinq ouvriers dirigés par un forgeron. Faute d’industrie locale consommatrice de houille, la mine ne pouvait se développer sans un moyen d’exportation économique et lui-même consommateur de houille : le chemin de fer. L’embranchement d’Eygurande à Largnac du chemin de fer de Clermont à Tulle fut inauguré le 5 novembre 1882, et in mai 1893, la liaison Largnac-Mauriac ouvrit la ligne vers le sud. Le pays connut alors une industrialisation rapide. La Compagnie des Houillères reliant en profondeur le gisement à la voie ferrée et explora le gisement jusqu’à 100 m de profondeur entre le puits des Plates et le puits de Chamblève. En face de l’Hôpital (aujourd’hui Ydes), elle installa le port sec et le carreau de la mine avec tous les bâtiments nécessaires au traitement du charbon. C’est ainsi qu’est née la mine de Champagnac au siècle dernier. Elle employa des milliers de mineurs ; de 1 200 pendant la première guerre mondiale jusqu’à 350 à sa fermeture en 1959. Le musée est ouvert : du 1er juillet au 31 août, du lundi au vendredi de 14 heures à 17 h 30 (fermé le week-end et jours fériés). Hors saison : ouvert sur réservation. Pour tous renseignements et réservation, contacter la mairie au 04 71 69 61 55. Ou par mail : mairie.champagnac@wanadoo.fr Site web : www.champagnac.fr