Une fin d’été internationale et culturelle
Pendant 3 semaines, l’association « Jeunesse et reconstruction », a animé la commune avec la présence de 10 jeunes étrangers d’origines diverses (Mexique, Espagne, Turquie, Ukraine, Corée du Sud, Taïwan et Russie), garçons et illes, accompagnés d’une bénévole française assurant leur encadrement. Domiciliés au coeur du bourg, sous la tente, ils ont mené à bien 2 chantiers de réhabilitation : le mur de l’école de Teissières, et l’ancien abreuvoir des Lattes. Ils ont également participé à l’installation sur les berges de l’étang du Maurs, du festival de musique et de land-art du Diamant vert. Les 2 employés de la commune, Gérard et Anthony Terrisse, ont supervisé les chantiers à réaliser, accompagné le groupe dans ses sorties de découverte de la région, et proité de l’anglais parlé par tous les jeunes pour faire des progrès dans cette langue. L’association « Jeunesse et reconstruction » et la commune de Teissières ont tenté, le temps d’un chantier estival, d’ouvrir les mentalités de tous à l’international, et de découvrir d’autres modes de vie sous des horizons différents. Et ça a marché, puisque la ren- contre des jeunes du chantier et des élèves de l’école le lendemain de la rentrée a récolté un franc succès. Rassemblés sur la pelouse derrière l’école, écoliers et étudiants ont eu des échanges deux heures durant sur tous les sujets, dans le cadre d’un après-midi de TAP (Travaux d’activités périscolaires), et en présence de JeanLuc Delrieu, instituteur, et de Claudine Loubières, animatrice du TAP du jour. La présentation individuelle de chaque jeune du chantier (origine géographique, âge, études…) a été facilitée par la présence judicieuse d’un planisphère sur lequel chaque élève a pu localiser le pays d’origine de tous les étrangers. Et la communication s’est rapidement installée malgré la différence d’âge et de langue entre les deux groupes. Les petits élèves ont poursuivi l’échange par un partage très apprécié des spécialités culinaires de plusieurs pays, kombas coréens, raviolis ukrainiens, loukoums turcs, soupe mexicaine… L’après-midi s’est terminé par une distribution de photos et de cartes postales, qui a suscité la curiosité des enfants. Et c’est dans un joyeux brouhaha autour du planisphère que la rencontre s’est achevée avec des images de pays lointains dans la tête des enfants, et la découverte précieuse du calme et de la sérénité d’un petit village du Cantal dans l’esprit des jeunes gens. Cette volonté de découverte de l’autre et de ses différences, et ce désir de partager dans la liberté et la paix, c’est ce que chacun a voulu retenir de ce séjour en France.