La Voix du Cantal

Conférence sur Mandrin dans le Cantal

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Alain Delpirou a entrainé une cinquantai­ne de personnes sur les pas de Mandrin au cours de son périple dans le Cantal. Louis Mandrin, sorte de robin des bois pour les uns, bandit pour les autres qui, à la in du XVIIIe siècle, organisait un réseau de contreband­e au nez et à la barbe de la Ferme générale (collecteur­s d'impôts indirects). Le conférenci­er invité par Gabrielle et Paul Dufour a passionné son auditoire en démontrant que ce personnage est bel et bien venu dans notre départemen­t. Dans les années 1750, Louis Mandrin parcourait l’Auvergne. Si le nom de Cantal n’a jamais été mentionné, c’est tout simplement parce qu’à cette époque ce dernier n’existait pas (crée en 1790), c’était l’Auvergne ! « En discutant avec un habitant de Sainte Anastasie, j’ai appris que Mandrin était passé par ce village. Plus tard, je suis allé aux Prades, chez Françoise et Philippe Vauché, intéressé par l’histoire de l’abbé de Pradt, et là, . Françoise me lance dans la conversati­on : "Notre demeure a accueilli Mandrin !"» Piqué par l’intérêt, Alain Delpirou effectue des recherches. « On sait que le contreband­ier a mis les pieds dans le Cantal au moins 46 heures après avoir traversé l’Allier et la Haute-Loire. Pour rejoindre Landeyrat, il est passé à Massiac et Sainte-Anastasie. Il a contourné Allanche, pour se rendre aux Prades, où il savait pouvoir y rencontrer le père de l’Abbé, le baron Barthélemy de Pradt, auquel, il a proposé des kg de tabac et des cotonnades. » À l’issue de la conférence, c’est autour d’un buffet offert par M. et Mme Dufour que Alain Delpirou s’est prêté au jeu des questionsr­éponses.

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Alain Delpirou a suscité l'intérêt de son auditoire.

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