La Voix du Cantal

Léon Boyer à la médiathèqu­e

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Vendredi 2 septembre s’est tenu le vernissage à la médiathèqu­e du centre Léon-Boyer de l’exposition consacrée au poète, mort il y a cent ans, qui a donné son nom à l’établissem­ent à Murat. Organisée conjointem­ent par la mairie de Murat et l’associatio­n « Les amis de Léon Boyer » de Marchastel, cette exposition réalisée par Mme Andrieux retrace la vie de ce jeune Cantalien, mort au champ d’honneur. Léon Boyer né à Falgères de Marchastel le 30 novembre 1883, troisième enfant d’une famille de petits paysans, était un élève studieux et brillant. Reçu premier du canton au certiicat d’études, ses résultats encouragen­t ses parents, bien que modestes, à lui faire poursuivre son cursus scolaire. C’est à l’école primaire supérieure de Murat (qui prendra plus tard son nom) qu’il étudiera jusqu’en 1901 avant de rejoindre l’École normale de Lyon.

Un écrivain mort pour la France

Nommé instituteu­r à Cusset dans l’Allier, marié et père de deux enfants, poète à ses heures, Léon Boyer sera mobi- lisé lors de la Grande guerre. À 33 ans, au cours de la Bataille de Verdun, le 10 mars 1916, il est tué par un obus avec 5 de ses camarades au lieu-dit Froide-Terre. Sa famille fera publier après sa mort ses poèmes en deux recueils, « Genêts et rocailles » et « Auvergne, mon pays âpre et doux » et son nom igurera au Panthéon parmi ceux des écrivains morts pour la France.

Exposition visible dans la salle contiguë à la médiathèqu­e municipale jusqu’au 30 septembre, aux horaires d’ouverture de celle- ci.

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Mme Andrieux, auteur de l’exposition, la commente lors du vernissage.
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