Création de surfaces favorables aux truites
Le poste de principal n’ayant pu être pourvu parce qu’il n’était pas « au mouvement » à l’automne 2015 (période des demandes d’affection sur poste de chef dans l’Éducation nationale), c’est l’actuel principal du collège de Pleaux, Robert Scheuer, qui a accepté la double casquette de principal des collèges de Pleaux et de Laroquebrou. Le chef d’établissement a donc pris ses fonctions dès le 1er septembre dernier, secondé à Laroquebrou par un professeur venu de Haute-Loire, Thierry Delaigue, affecté au collège cantalien en qualité de faisant fonction de principal adjoint. Robert Scheuer n’a pas perdu de temps pour imposer sa marque dans son nouveau collège, enchaînant rencontres et réunions avec ses collègues professeurs, agents et les parents des 164 élèves scolarisés. La grande affaire de cette rentrée, c’est l’entrée en vigueur de la réforme du collège. Le chef d’établissement vient donc d’inviter les parents de ses élèves à une grande réunion d’information. Après avoir expliqué aux parents des élèves des classes de 6e les modalités de la scolarisation des nouveaux collégiens, puis à tous les adultes les raisons et les inalités des premières mesures qu’il a prises dans l’organisation de la vie du collège et des élèves, il a longuement présenté les tenants et les aboutissants de la réforme voulue par l’actuel ministre de l’Éducation nationale. Nouveaux horaires, nouveau diplôme national du brevet, accompagnement personnalisé, enseignements pratiques interdisciplinaires, cycles 3 et 4, parcours avenir… Toutes les innovations ont été passées en revue, de façon à ce que tous les parents aient pu repartir informés de l’organisation du nouveau collège, mais surtout, ain de rassurer ceux qui auraient pu nourrir quelque appréhension, doute ou crainte, sur l’eficacité pédagogique des nouvelles dispositions. La Fédération du Cantal pour la pêche et la protection du milieu aquatique et l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Laroquebrou ont pour mission principale la gestion de la ressource piscicole et des milieux aquatiques. Dans ce cadre, une nouvelle opération de restauration de sites de reproduction pour la truite fario a été lancée cette in d’été sur la Cère. Celle- ci fait suite aux travaux déjà réalisés en 2015 dans le bourg de Laroquebrou qui avait permis de créer 600 m2 de zones favorables. Cette première opération ayant été un grand succès, puisque des centaines de truites ont utilisés ces surfaces pour se reproduire quelques temps après la in des travaux, l’AAPPMA de Laroquebrou et la Fédération ont souhaité renouveler l’opération sur d’autres sites… Six sites présentant des caractéristiques favorables ont été retenus : trois en aval de Laroquebrou, trois en aval de la confluence avec le ruisseau de Roquefort et trois autres le long du camping de Laroquebrou. L’objectif est donc de créer des surfaces favorables à la reproduction des truites communes sur ce secteur déicitaire (effet des retenues hydroélectriques bloquant le transit naturel des sédiments). Le potentiel en géniteurs étant important sur ce tronçon de la Cère, le manque de zones de reproduction conduit à un phénomène de surcreusement et surexploitation des quelques zones favorables existantes, ce qui limite le recrutement en alevins suite à la reproduction. Ce sont donc 150 m3 d’un mélange de graviers roulés et de galets qui ont été déposés dans le lit de la Cère, ce qui représente une surface d’environ 750 m2. Les alevins produits naturellement sur ces zones se répartiront au printemps à la recherche d’habitats par dévalaison naturelle et alimenteront la population de truite de la Cère en aval de ces sites. Ce projet s’inscrit donc dans une véritable démarche de gestion patrimoniale des populations piscicoles à l’échelle du département. Cette action d’un montant de 5733 euros (hors suivis) est inancée par l’AAPPMA de Laroquebrou, la Fédération du Cantal pour la pêche et la protection du milieu aquatique et la Fédération nationale pour la pêche en France. Avec l’ autorisation et l’aide de la commune de Laroquebrou et d’un exploitant agricole (M. Lalaurie), les membres de l’AAPPMA ont effectué les travaux durant plusieurs jours.