Un vent contraire aux éoliennes
Face à l’implantation possible d’éoliennes sur le secteur, une association, Vent de Salers, vient de se constituer. Opposée au projet, elle vise à informer la population qui ne cache pas son inquiétude. Patrick Adam, président de l’association, insiste : « On a besoin de municipalités fortement impliquées et prenant les bonnes décisions, il ne s’agit pas de contrat de privé à privé, mais d’une responsabilité de collectivités à administrés. L’implantation de 6 éoliennes signifie 10 000 tonnes de béton sur les plateaux qui ont vu Tyssandier d’Escous créer la race salers, plateau sur lequel de nombreuses sources sont captées. » Bruno Dufayet de la Tour, propriétaire du château de la Vigne, alerte lui sur « l’impact catastrophique » que cela aurait selon lui sur le tourisme. « Depuis le parc du château, on a une vue unique sur les monts du Cantal. Les touristes viennent chez nous pour nos paysages, notre culture agricole, nos ruisseaux, et nos monuments historiques. Avec cette implantation, Salers serait à 6 km des éoliennes et toutes les routes y conduisant verraient ces éoliennes : quel dépaysement! Tout le monde serait impacté par les retombés économiques, agricoles et touristiques, le parc des volcans serait en lisière. » Une étude publiée par le Figaro sciences, suite aux travaux de Nicole Lachat, docteur en sciences et Nina Pierpont, docteur en biologie, sur les risques sanitaires générées par les éoliennes, indique que celles-ci auraient des conséquences très importantes de nuisance sur les oiseaux, et décimeraient les chauves-souris par milliers. Le président indique de plus que, récemment, le promoteur aurait fait installer des micro enregistreurs à proximité des habitations où seraient implantées les éoliennes, ce qui a fait monté d’un cran l’inquiétude de la population.