Une seule liste candidate à la Chambre des métiers
Pas de surprise dans le Cantal à l’approche de l’élection de la Chambre de métiers de l’artisanat du département et celle des membres de la Chambre régionale Auvergne-Rhône-Alpes (clôture des votes le 14 octobre). Le scénario est le même qu’en 2010, et une seule liste est en lice : celle de l’UPA (Union professionnelle artisanale) avec à sa tête le président actuel, Christian Vabret, candidat à sa succession. Composée de 35 personnes , 25 titulaires et 10 suppléants, cette liste qui compte « 13 nouveaux » et 11 femmes verra ses 8 huit premiers noms siéger à Lyon pour représenter les 3 668 artisans du Cantal. « Si l’on ajoute les salariés, nous représentons 10 000 personnes, soit 15 % de la population active » , précise Christian Vabret, Meilleur ouvrier de France, créateur de l’École française de boulangerie, président de la chambre consulaire cantalienne, avant de poursuivre : « On peut déplorer qu’il n’y ait qu’une liste, mais ça n’a pas été évident d’en constituer une. Il a fallu trouver un équilibre entre les trois familles de métiers (bâtiment, alimentaire, service et fabrication). Dans un département comme le Cantal, il vaut mieux se serrer les coudes plutôt que se chamailler ». Pénibilité au travail, réglementation, apprentissage, TVA, Silver économie, Agroalimentaire, fonds européens… Les repré- sentants de la liste souhaitent travailler sur des enjeux nationaux et locaux. « On est une petite chambre, notre mandat sortant est impressionnant. Aujourd’hui, les perspectives sont larges », estiment-ils, regrettant « ne pas être considérés médiatiquement comme le Medef ou la CGPME ». Financièrement, Christian Vabret affirme que « si certains croient qu’il y a un trésor à la chambre, elle n’a que peu de trésoreries, ce que l’on avait, l’État nous l’a pris. Nous reconstituons le fond », avant d’évoquer les fonds européens à disposition des collectivités locales : « Des sommes conséquentes peuvent être levées, il faut les utiliser. Localement, nous avons rencontré le président du Conseil départemental pour comprendre comment l’argent du pacte Cantal et la somme destinée au monde économique allaient être répartis puisque depuis deux ans, il n’y a rien. »
« Nous représentons 10 000 personnes dans le Cantal »