La Voix du Cantal

Les différents ouvrages du Cantal

Le Cantal est divisé en deux régions de gestion pour ses barrages. Le Nord Cantal avec les ensembles de la Truyère et le Sud Cantal Dordogne.

-

Barrage de Grandval.

Situé sur le territoire de la commune de Lavastrie ( rive droite) et Fridefont (rive gauche), proche de Neuvéglise, cet ouvrage date de 1960. Les travaux ont commencé en 1955, pour ce barrage dit « à voûtes multiples et contrefort­s en béton ».

Situé sur la Truyère, il mesure 76 mètres de haut (lit de rivière) pour une longueur de 376 mètres. Son réservoir contient 271 millions de m3.

Bien connu des Cantaliens, le lac de retenue est franchi par le viaduc de Garabit et il est dominé par le château d’Alleuze.

L’installati­on de Grandval fournie une production annuelle de 125 GWh.

Barrage de Lanau.

L’un des barrages les plus modestes du Cantal. Ce barrage, s’établit sur le tracé de la Truyère, entre les communes de ChaudesAig­ues (rive gauche) et Neuvéglise (rive droite). L’ouvrage est ainsi implanté en aval du barrage de Grandval et en amont de celui de Sarrans.

C’est un barrage « voûte en béton » haut d’une trentaine de mètres par rapport aux fondations, 24,60 mètres en partant du lit de la rivière. Il mesure 180 mètres de longueur. Sa constructi­on débuta en 1960, pour une mise en service en 1962.

Sa production est assurée par des turbines « Kaplan » pour une production annuelle de 46 GWh.

Barrage d’Enchanet.

Construit de 1946 à 1950, cet ouvrage, haut de 69 mètres est situé sur les communes de Pleaux et d’Arnac. Il retient les eaux de la Maronne, mais est aussi alimenté par les eaux de l’Etze et de la Bertrande.

Conçu selon la méthode « voûte inclinée en béton », ce barrage entraîna la disparitio­n du village d’Espont et Rodomont-Bas. Sa retenue d’eau, de 92,7 millions de mètres cubes, s’étend sur 364 ha.

Barrage de Bort-les-Orgues.

À la fois situé en Corrèze, sur la commune de Bort les Orgues et dans le Cantal, sur le territoire de Lanobre, cet ouvrage retient les eaux de la Dordogne. D’une hauteur de 120 mètres pour 390 mètres de longueur, le barrage de Bort les Orgues est un des plus imposants du départemen­t. Historique­ment, la constructi­on débuta en 1939 pour finir en 1952. Il permit à de nombreux travailleu­rs d’éviter le STO pendant la seconde guerre mondiale. Son réservoir est également l’un des plus grands avec un volume de 477 millions de m3 pour une surface de 1 070 ha. La retenue du barrage et l’une des plus grandes de France pour un ouvrage en béton. Sa production annuelle est de 310 GWh.

Barrage de l’Aigle.

Cet ouvrage fait la jonction entre la rive droite de Soursac en Corrèze et la rive gauche de Chalvignac dans le Cantal. Sa constructi­on débuta en 1941, pour une livraison en 1946. Connu pour son passé historique et surnommé « le barrage de la résistance », cet ouvrage est particulie­r de part son architectu­re. Il présente une structure « poids voûte », surmonté d’une route. Ses deux déversoirs type « saut de ski » peuvent propulser l’eau à 50 mètres de distance du barrage pour un débit de 4 000 m3 d’eau par seconde. Cet ouvrage est l’unité de production la plus puissante du bassin de la Dordogne. Son nom vient de la légende, qui raconte que des aigles nichaient sur le rocher surplomban­t le barrage.

Barrage de Saint-Etienne-Cantalès.

Barrage bien connu des Cantaliens pour la retenue d’eau qu’il a créé (plage de Puech des Ouilles ou de Rénac), le barrage de Saint Etienne Cantalès a été construit entre 1940 et 1945. Son inaugurati­on, le 1er juillet 1945, fut réalisée par le général De Gaulle et le sultan du Maroc. D’une hauteur de 69 mètres pour 270 mètres de long, l’ouvrage est de type « poids voûte en béton ». La centrale hydroélect­rique alimentée par le barrage dispose d’une puissance de 106 MW.

 ??  ?? Le barrage de Saint-Étienne Cantalès.
Le barrage de Saint-Étienne Cantalès.

Newspapers in French

Newspapers from France