La CGT et le Planning Familial rassemblés pour le droit des femmes
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, mercredi 8 mars dernier, la CGT du Cantal a appelé à un rassemblement devant la Bourse du travail d’Aurillac, à 15h40, heure symbolique à laquelle les femmes arrêtent d’être payées au vu des inégalités salariales entre sexe. « L’objectif est de faire entendre les exigences de celles qui représentent 52 % de la population, à la veille de l’élection présidentielle, indique Eric Debuire, secrétaire général de la CGT. L’histoire le montre, les grandes avancées pour les femmes ont été obtenues par la mobilisation » .
Celui-ci a tenu à rappeler que les femmes sont encore payées 26 % de moins que les hommes, qu’elles sont 30 % à travailler à temps partiel, qu’elles sont particulièrement concentrées dans des métiers dévalorisés socialement et financièrement, ou encore qu’elles touchent moins de primes et d’heures supplémentaires. « Il faut des mesures ambitieuses avec des moyens dédiés de façon urgente. Nous exigeons que 2017 soit enfin l’année de l’égalité » .
Le Planning Familial, présent pour l’occasion, a tenu à s’exprimer par la voix de Lucette de Castro, sa vice-présidente. « En ce 8 mars, les femmes revendiquent aussi leur liberté, le respect, le droit à disposer de leur corps » . En rappelant les grandes lignes du combat des femmes pour leur émancipation, la vice-présidente du Planning Familial s’est voulue ferme. « En 2017, les femmes veulent que soit garanti le droit d’accès à l’avortement et à la contraception » , et d’ajouter, « elles auront gagné lorsque partout dans le monde, elles pourront maîtriser leur corps, leur vie et leur grossesse » . [L.P.]