L’Oignon du Cantal tisse sa toile
Nouveau venu dans le paysage médiatique local : l’Oignon du Cantal a fait son apparition sur la toile avec un but avoué : détourner l’actu locale de manière humoristique. Les deux rédacteurs, Jean Raffole et Gérard Deupardeu, ont répondu à nos questions.
Présentez-nous le concept de l’Oignon du Cantal ?
L’Oignon du Cantal est un journal bi-hebdomadaire satirique. Pour résumer, le but est de détourner l’actualité du Cantal de manière décalée et humoristique. Nous nous sommes librement inspirés du cultissime « The Onion » et du Gorafi.
Sur quels supports êtesvous ?
Nous sommes présents sur internet ! (pour le moment…) Nos articles sont publiés sur notre site web et partagés sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
Comment est venue cette idée ?
Cette idée est venue lorsque nous avons lu un article du Gorafi qui nous a fait beaucoup rire ! C’était l’article « L’hologramme de Jean-Luc Mélenchon s’échappe et sème la terreur dans Paris ». On s’est alors dit « imagine le même genre d’article… Avec une personnalité politique du Cantal ! » Le concept était lancé. L’Oignon du Cantal est ensuite arrivé tout naturellement.
Que voulez-vous apporter à travers l’Oignon du Cantal ?
Nous voulons apporter le sourire aux Cantaliens ! Les sortir de cette morosité ambiante et leur faire voir autre chose que cette actualité nauséabonde. Si à la lecture d’un de nos articles quelqu’un a le sourire, alors c’est gagné !
Avez-vous un nombre d’articles précis, chaque semaine, à écrire ?
Nous sortons un nouvel ar- ticle chaque mercredi et jeudi. Avec parfois en plus de cela quelques petites publications exclusives ou montages sur les réseaux sociaux à certains moments de la semaine.
Avez-vous eu des retours, notamment, Vincent Descoeur, qui, dans un de vos articles, était chargé par un taureau de 110 kilos ?
Nous n’avons pas eu de retour direct, mais nous avons des oreilles partout dans le Cantal… Et nous avons entendu dire de source sûre que cet article l’a beaucoup fait rire !
Vous avez dû faire une mise au point sur Facebook par rapport à « la virulence de certains commentaires ». Comment lutter contre ça ?
Nous avons été beaucoup choqués par les commentaires de ceux qui tombent dans le panneau et croient à la véracité de nos articles. D’autant plus qu’il est écrit partout sur notre site et nos réseaux sociaux que les articles sont parodiques. On essaie de les faire réagir en se moquant d’eux gentiment, mais c’est quand même effrayant. Sérieusement, comment peut- on croire qu’un Burger King est en travaux au sommet du Puy Mary ? !
À l’heure actuelle, combien avez-vous de personnes qui vous suivent ?
Plus de 2000 fans sur Facebook, et environ 300 personnes se sont déjà abonnées au site et reçoivent les articles sur leur boîte mail.
À travers vos articles, on voit que vous suivez l’actualité du Cantal. Quelles sont vos professions respectives ?
En effet, nous sommes des Cantalous purs et durs, et nous suivons de très près l’actualité du département. Mais nous ne pouvons pas révéler nos professions respectives… Ne dit-on pas que le Cantal, c’est la Corse sans les bombes ?