Un fonds pour le développement des établissements liés à l’enfance
Lors de la séance de mars du conseil départemental, les élus ont voté en faveur de cinq subventions destinées à accompagner des projets concernant l’enfance et autres quatre liées à la petite enfance.
Structurer l’offre d’accueil sur le territoire et favoriser la sociabilisation des enfants. Ce sont quelques-uns des enjeux du Fonds Cantal innovation, qui consiste pour le département à subventionner certains projets liés à l’enfance et la petite enfance. Le texte a été voté par les conseillers départementaux lors de l’assemblée du 24 mars. Concernant l’enfance, cinq projets, dont le montant des travaux est plafonné à un million d’euros, vont être soutenus. À Saint-Mamet, un groupe scolaire va être construit, subventionné à hauteur de 200 000 euros. Une aide du même montant va être versée pour rénover l’école maternelle Jean-Baptiste Rames d’Aurillac, avec un dispositif pour la scolarisation des moins de 3 ans. Par ailleurs, 200 000 euros vont également être ver- sés pour l’extension et la réhabilitation du groupe scolaire de Besserette, à Saint-Flour.
À Massiac, le groupe scolaire sera lui aussi complètement réhabilité, avec une aide de 164 242 € du Département. Enfin, la commune de Pominhac, qui souhaite agrandir, restructurer et mettre aux normes son groupe scolaire, bénéficiera d’une subvention de 107 640 €.
Petite enfance : trois projets à revoir
Concernant le volet « petite enfance », le conseil départemental a reçu sept dossiers de candidatures. Parmi eux, quatre ont été approuvés. Un multi- accueil collectif de 15 places va être créé à Arpajonsur-Cère, tandis qu’un autre de 60 places le sera au sein des locaux de l’école Jean-Baptiste Veyre, à Aurillac. Le premier est financé par le Département à hauteur de 151 200 € tandis que la subvention du deuxième s’élève à 200 000 €. Deux projets de micro-crèches, l’un à Ytrac et l’autre à Lafeuillade-en-Vézie, recevront chacun une aide supérieure à 65 000 €.
Trois autres projets, concernant la création de maisons d’assistantes maternelles, ont également été soumis au conseil départemental, qui a décidé qu’une instruction complémentaire était nécessaire avant de déterminer un potentiel soutien financier.