Les maires saluent une « situation exceptionnellement positive »
L’Association des maires et des présidents d’intercommunalités du Cantal (AMF 15) a organisé une rencontre avec la presse, le samedi 25 mars, afin d’évoquer divers sujets d’actualité. La Voix du Cantal a posé quelques questions à Christian Montin, le secrétaire général de l’association.
Le Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) a validé mi-mars la carte scolaire de la rentrée 2017. Quelle est la position de l’AMF 15 sur cette question ?
Pour la première fois depuis longtemps, l’AMF a voté favorablement aux propositions de l’inspection académique car le Cantal conserve ses moyens d’enseignements. Avec l’avenant à la convention éducation, les postes sont maintenus pour la quatrième année. C’est une situation exceptionnellement positive. Elle répond à la problématique de certains territoires éloignés qui ont besoin de garder leurs petites écoles. Ce service s’adapte de mieux en mieux aux réalités du Cantal et nous espérons que cela sera prolongé dans les années à venir. L’AMF a reçu, le 22 mars à Paris, les candidats à l’élection présidentielle. Qu’en avez-vous pensé ?
L’association avait rédigé un manifeste en direction des candidats afin de demander l’arrêt de la baisse des subventions. Ils devaient dire ce à quoi ils adhéraient ou non. Ce n’est que mon avis mais je considère que certaines propositions sont un peu farfelues ou démagogiques. Certains candidats sont en faveur de la baisse des dépenses. D’autres veulent redonner des moyens aux communes, c’est bien mais est-ce vraiment crédible ? Personnellement, je suis resté un peu sur ma faim mais ils n’ont eu que peu de temps pour parler. Sans discussion derrière, c’est plus compliqué. L’association est également préoccupée par la réforme engagée par le ministère de l’Intérieur pour l’instruction des cartes d’identité ?
À l’heure actuelle, elles peuvent encore être délivrées par toutes les mairies. Mais ensuite, il n’y en aura plus que neuf, dans le Cantal, qui seront habilitées à le faire. Nous pensons que c’est un recul en matière de services de proximité. Si ce service ne peut pas rester dans toutes les communes, nous souhaitons au moins que les mairies dont la charge de dossiers à traiter va augmenter, reçoivent les moyens du travail qu’on va leur donner, qu’il y ait par exemple des emplois supplémentaires qui soient créés.