La Voix du Cantal

Vendredi, la fédération française du bâtiment du Cantal a organisé sa 52ème assemblée générale, à la concession étoile d’Auvergne, en deux temps forts.

- ACR

En un premier temps, l’allocution du président de la fédération du Cantal, Jean-Michel Verdier. Pour le président, la reprise d’activité est présente mais reste « très fragile » . Malgré le léger regain d’activité, le secteur a souffert d’une diminution des effectifs de 146 personnes en 2016, dans le Cantal. « La faute à un manque de projets et à une reprise insuffisan­te pour tous » précise le président tout en poursuivan­t « il manque encore des volumes. Les entreprene­urs se livrent à une guerre des prix, ce qui fragilise l’investisse­ment et diminue le pouvoir d’achat des acteurs du marché » . Autre point d’aigreur, les prochaines élections : « Quasiment aucun candidat ne parle logement. C’est catastroph­ique… Aucune politique du logement n’est abordée » indique Jean- Michel Verdier. Pour rappeler aux politiques leurs « prérogativ­es » la fédération du Cantal planche sur un manifeste de 112 propositio­ns. Ces dernières seront dévoilées prochainem­ent entre le premier et le second tour. Elles porteront sur la construc- tion, l’énergie, le logement. «Ce seront des propositio­ns logiques » précise le président.

Par la suite l’auditoire a accueilli Vincent François, exnégociat­eur au sein du GIGN, pour un temps d’échange et de débat autour de la négociatio­n. Au prime abord farfelu, cette interventi­on a beaucoup plu aux participan­ts. « La question de la négociatio­n arrive de plus en plus dans les entreprise­s. Une notion qui permet de désamorcer les situations de crises, qu’elles soient entre les clients, les salariés… » souligne Vincent François.

Pendant plus de 10 ans au sein de la force d’élite fran- çaise, Vincent François propose depuis cinq ans ces interventi­ons pour le grand public : « La négociatio­n peut servir dans la vie de tous les jours à plus ou moins fortes doses. C’est une façon d’aborder une situation avec pour objectif le dialogue plus que le conflit » sourit le profession­nel.

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Lors de l’assemblée générale, le vendredi 24 mars.

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