« Sortir de l’Union européenne »
Bernadette Pierry, 64 ans, habitant dans le Cantal depuis 10 ans, se présente dans la seconde circonscription sous la bannière de l’UPR. Un parti auquel elle a adhéré en 2013. Pour cette retraitée de France Télécom, cette bataille des législatives n’est pas sa première expérience politique. Elle s’est déjà présentée lors des élections régionales de 2015. « Je n’étais adhérente d’aucun parti. Puis, je me suis renseigné sur internet et j’ai découvert l’UPR. J’ai trouvé que le programme était clair. »
Elle qui a voté non au traité de Maastricht, ne se reconnaît pas dans les partis actuels : « la notion de gauche et de droite n’existe plus et je ne m’y reconnais pas. Je souhaite défendre les idées de l’UPR, qui donne sa chance à des candidats peu expérimentés comme moi. »
Et de décliner le programme : « la base est d’abord de sortir de l’union européenne. Ensuite, il est nécessaire de défendre l’intérêt d’une agriculture familiale et rurale pour stopper la désertification rurale. Il faut également lutter contre la production intensive. Il faut favoriser une agriculture biologique, avec des circuits courts et taxer les produits importés que l’on n’a pas besoin, que l’on peut produire nous-mêmes. »
Et de poursuivre : « il faut également stopper la baisse des dotations aux communes, stopper le regroupement des communes et ne pas supprimer les départements. Établir un Smic à 1300 euros par mois et augmenter le minimum vieillesse à 900 euros. Proposer un référendum d’initiative populaire. Enfin, un article du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) interdit les aides de l’État aux entreprises publiques. Il faut le supprimer. Il en va de même pour un article qui interdit les licenciements. Ainsi, c’est l’État qui reprend la main. »
Pour cette élection, elle aura comme suppléant, Benjamin Poirier, 32 ans, et kinésithérapeute.