Une alternative au fumier : faire son propre compost
Le compost vient de la décomposition des déchets verts. La chaleur qu’ils dégagent et les micro- organismes qu’ils attirent ( bactéries, vers de terre, insectes, champignons) produisent une sorte d’humus, nutritif comme de l’engrais pour les plantes et les arbres.
Pour réaliser son compost, plusieurs techniques sont possibles : en tas, en surface, en silo… Celle du silo, ou plus simplement du composteur, est souvent conseillée pour débuter. Elle offre en effet plusieurs avantages, comme le gain de place ou l’accélération du processus de compostage. L’idéal est de placer le composteur dans une zone qui bénéficie à la fois du soleil et de l’ombre, en contact direct avec le sol. La subtilité est de trouver le bon équilibre afin qu’il ne soit ni trop sec, ni trop humide. Pour cela, il faut d’abord faire attention à ce que l’on y met dedans (voir encadré). Un compost trop humide dégagera des odeurs : il faudra l’aérer en le retournant et lui ajouter des matières sèches. S’il est trop sec, les bactéries ne survivent pas et les champignons prennent l’avantage. Il faut dans ce cas l’arroser et veiller à ce que le dessus soit bien couvert. Il est recommandé de retourner le compost tous les mois pour assurer une bonne aération.
Un compost peut être prêt au bout de 6 mois. Le processus est parfois plus long. S’il ne dégage pas d’odeur autre que celle de l’humus, que la matière est fine et brune, il peut alors être répandu au pied des plantes et arbustes ou mélangé à la terre du potager.