« Défendre les associations sportives »
VDC : Quelles ont été selon vous les évolutions importantes que vous avez vécues ?
Laurence Vazelle : À l’origine l’ASPTT était réservée aux seuls personnels de la Poste et des Télécommunications. Avec la séparation des activités de ces deux branches et la privatisation d’Orange, notre mouvement s’est complètement ouvert à l’extérieur et accueille tous les types de publics ce qu’ignorent encore beaucoup trop de personnes qui peuvent désormais nous rejoindre et devenir des adhérents de l’association à part entière.
Un changement important du mode de fonctionnement des différentes sections ( au nombre de 9) avec une délégation des moyens alloués et une autonomie de fonctionnement à chacune d’entre elles. En effet, chaque section fixe le niveau de sa cotisation qui est calculée en tenant compte de la quote-part pour couvrir les dépenses à caractère général de l’association et de celle nécessaire aux besoins propres de l’activité. La création des sections Bowling et natation synchronisée qui correspondent à une réelle demande. VDC : Quel constat faitesvous en termes de force et de faiblesse ?
LV : Le mouvement associatif des ASPTT qui est représenté à l’échelon national, régional, départemental et pour finir au niveau de chaque club est un véritable atout pour trouver des synergies et développer l’axe omnisports afin de continuer d’assurer nos missions fondamentales d’école de sport, d’accompagnement vers la compétition ou simplement de proposer et faire partager des activités sportives au plus grand nombre. VDC : Comment voyezvous l’avenir et quelles seront les évolutions ou transformations à entreprendre ?
LV : Un nouveau président en la personne d’Alain Valentin vient d’être élu à la tête du mouvement national ASPTT. Une nouvelle convention nationale des ASPTT précisera les grandes orientations et les axes prioritaires pour les années à venir ce qui nous servira de fil conducteur. En ce qui nous concerne, les objectifs que nous nous sommes fixés passent par l’augmentation du nombre des adhérents, le développement de nouvelles activités, la volonté de rendre plus attrayantes nos installations qui se composent du gymnase d’Arpajon sur Cère et du chalet du Lioran. Pour conclure, je voudrais évoquer un point qui me tient particulièrement à coeur, c’est celui de la répartition des moyens alloués (en termes d’argent public) entre les clubs professionnels et les associations sportives qui développent la promotion du sport en général. Il me semble qu’un rééquilibrage important est indispensable.