Via Ligure lance la première édition des Musicales en Pays de Maurs
L’association Via Ligure organise jusqu’en septembre une série de concerts autour des musiques classique et sacrée. La première édition de ce projet, qu’elle souhaite perpétuer, démarre ce week-end.
Des chemins vers SaintJacques-de- Compostelle à la musique sacrée, il n’y a qu’un pas. L’association maursoise Via Ligure le franchit en organisant, cet été, sa première édition des Musicales en Pays de Maurs. Créé il y a deux ans, Via Ligure a pour objectif de valoriser un chemin en direction de Saint-Jacques, passant notamment par Rocamadour, Leyme, Latronquière, Maurs et Conques. « Nous essayons de faire valider officiellement ce chemin par les comités départementaux de randonnée pédestre du Cantal, de l’Aveyron et du Lot, en lien avec des associations comme Rocamino (46) et Visages de Ségala (12), de façon à avoir un balisage et un topoguide officiels » , explique Jean-Paul Servy, le président de Via Ligure.
Valoriser le patrimoine culturel et religieux
L’association souhaite également mettre en valeur le patri- moine historique, artistique, culturel et religieux lié à ces différents sites. Elle a donc décidé de lancer un projet structuré autour de la musique classique et/ou sacrée sur Maurs, car, selon elle, « il n’existe pas de manifestation dans ce répertoire, dans le sud du Cantal ou celui de l’Auvergne. Notre objectif est de faire connaître les chorales ou les ensembles référencés dans ce domaine, issues de notre région ou des régions alentour et de proposer au
public un programme de qualité. » Jean- Paul Servy précise « Nous comptons parmi nos membres des personnes
sensibles à ce thème » . La programmation, qui débute le 3 juin (voir encadré) a en effet été établie par Blandine Gaudin, enseignante de violon au conservatoire de musique et de danse d’Aurillac, et Jean-Paul Peuch,
ancien directeur du théâtre de
la cité géraldienne. « Le principe, c’est que les Musicales deviennent récurrentes d’an
née en année », précise JeanPaul Servy. Dans cette optique, les bénévoles, qui ont travaillé plusieurs mois à la préparation de cette première, se penchent d’ores et déjà sur une seconde édition pour 2018.