Hommage à Claude Ribes
Avec la disparition de Claude Ribes, c’est une page qui se tourne pour le village de Crouzit Haut. Claude était né sur la commune du Vigean où ses parents exploitaient la ferme de Grégory, il était l’avant dernier d’une famille nombreuse.
En 1978, c’est l’arrivé à Crouzit Haut, avec ses parents, où il fait l’acquisition de la ferme « Benney » , les années passent, puis il y aura la rencontre avec Brigitte et quelques mois plus tard la naissance de David. En 1995, il sera victime d’un très grave accident du travail, après de longs mois d’hospitalisation et de convalescence, il remontera la pente tout doucement, il ne baissera jamais les bras et fera preuve d’un énorme courage.
De nombreux mois après, il reprendra avec un courage qui surprendra tout le monde son travail, avec toutes les séquelles que peut laisser un grave accident, puis viendront les naissances de deux autres fils, Nicolas et Alexis. En 2013, c’est de nouveaux le retour des épreuves, avec la maladie et le décès de son épouse en décembre et la perte d’un de ses fils en août 2014. Claude n’est pas au bout de son calvaire, il va lui-même être frappé par cette maladie qui a emmené sa femme. Il va se battre avec un courage exemplaire, enduré sans la moindre plainte des mois de souffrance. Mais cette fois en ce beau matin du 24 mai c’est la maladie qui gagne le combat, à 62 ans Claude rend les armes.
« Dès son arrivé à Crouzit Haut, et malgré nos vingt ans de différence une grande amitié va se nouer et se poursuivra pendant près de quarante ans, jusqu’à ce 24 mai 2017, de mon enfance et de mon adolescence je garde d’innombrables et merveilleux souvenirs à la ferme, d’ailleurs ce qui faisait rouspéter ma grand-mère car je passais beaucoup plus de temps avec Claude qu’avec elle. En tant que président du comité des fêtes, j’ai pu apprécier durant toutes ces années la mise à disposition de sa part, d’abord les premières années d’un branchement électrique, car il n’y en avait pas dans le four, et la disposition tout au long de ses quinze ans d’un terrain pour faire un parking et pour les besoins de nos différentes animations. Claude laissera le souvenir d’un homme travailleur, il n’a pas eu le temps de prendre sa retraite, pourtant bien méritée, un homme courageux, face aux épreuves nombreuses ces dernières années, face à la maladie et enfin un homme infiniment serviable pour ses voisins. Deux choses auront compté plus que tout dans sa vie ; ses 3 fils, qu’il aimait beaucoup et dont il était si fier, et sa ferme qui était toute sa vie. »