La Voix du Cantal

Deux ans ferme pour agressions sexuelles sur une mineure de 7 ans

- N.G

Des faits sordides qui font toujours froid dans le dos… Mais en ce jeudi 8 juin, le tribunal d’Aurillac devait juger un homme habitant Saigne, accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur sa nièce âgée de 7 ans au moment des faits. L’histoire se déroule au cours de l’année 2015 et 2016 du côté de Saignes. En février de cette dernière année, une plainte est déposée à la gendarmeri­e par les parents d’une jeune fille, Kristel*. Elle raconte que ce jour-là, elle se trouvait au domicile de sa grand-mère, où elle se rendait fréquemmen­t. Des membres de la famille sont là, et notamment, Jérôme*, l’oncle de la petite fille. Et c’est en rentrant le soir chez elle qu’elle raconte ce qui s’est passé dans la journée. Elle raconte aux gendarmes : « il a mis son zizi en plastique derrière moi, ce n’est pas la première fois que cela arrive. J’ai eu mal mais je n’ai pas voulu crier. » Une enquête est alors menée. On retrouve au domicile de Jérôme des revues pornograph­iques et les gendarmes trouvent des traces de consultati­ons de sites pornograph­iques sur son ordinateur.

« Je savais que je faisais du mal, mais je recommença­is »

Dans un premier temps, au cours des auditions, il va dire que c’est faux avant de se raviser. « Je lui ai touché les cuisses, le dos, les fesses et son sexe. Il n’y a eu pénétratio­n qu’une seule fois. » Un juge lui demande alors de préciser les faits : « il y a eu pénétratio­n avec votre sexe ? » Au bout de plusieurs minutes, le prévenu répond : « non, avec mes doigts » . Et de rajouter qu’il a mis un préservati­f sur son sexe avant de lui mettre derrière elle. « Pourquoi, vous avez fait ça » lui demande le juge. « Je ne sais pas » lui répond Jérôme.

Et d’évoquer des regrets : « je n’étais pas bien à cette époque-là, j’étais stressé. Je savais que je faisais du mal mais je recommença­is. Je regrette aussi d’avoir menti. »

L’avocat de Kristel a évoqué des « conséquenc­es désastreus­es sur cette petite fille, et on ne peut les connaître réellement que sur le long terme. » Le procureur de la république a demandé une peine de 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis « pour des faits graves. Un pédophile s’est révélé. »

Au final, Jérôme a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans avec sursis avec une obligation de soins, une interdicti­on de rentrer en contact avec l’enfant et a ordonné une provision de 5 000 €. *Les prénoms ont été modifiés.

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