Pêche : dans le département, s’initier à tout âge… ou presque
Avec 14 000 adeptes, la pêche est l’activité de loisir qui compte le plus grand nombre d’inscrits dans le département. Mais pour s’initier dans le Cantal, mieux vaut avoir moins de 18 ans… Explications.
La pêche, un sport de vieux ? Sûrement pas dans le Cantal, en tout cas ! Pour attirer et répondre à la demande des jeunes, les Associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) d’Aurillac, Champs-sur-Tarentaine, Massiac et Murat ont mis en place, depuis 2014, des Ateliers de pêche nature (APN) à destination des 8 à 18 ans. Ils succèdent aux anciennes « écoles de pêche » .
Le nombre de sorties et le tarif varient en fonction de chaque association. « À Aurillac, par exemple, dix demi-journées sont proposées chaque année aux apprentis pêcheurs, pour 56 € au total » , détaille Christian Sinturel, président de l’AAPPMA d’Aurillac. L’objectif est de découvrir la pêche au coup ou à la mouche, les appâts naturels pour la truite, la pêche aux carnassiers ou aux écrevisses… « Ces sorties sont encadrées par des moniteurs de pêche. Elles se sont également développées dans les AAPPMA de la Châtaigneraie, de Riomès- Montagnes, de Murat/ Allanche, et de Saint-Flour/ Pierrefort/ Chaudes- Aigues. Les ateliers sont plafonnés à une dizaine de jeunes mais la demande est forte » , explique Jacques Chalier, chargé de développement à la Fédération départementale de pêche.
Tellement forte que depuis 2015, d’autres ateliers, sur le même modèle, ont été pensés pour les familles – cantaliennes ou d’ailleurs – dans six AAPPMA du département ( 1) ( voir aussi encadré). Ils sont proposés uniquement l’été. « L’an dernier, la fréquentation dans ces ateliers a augmenté de 40 % par rapport à 2015 » , assure Jacques Chalier.
Des moniteurs pour les adultes
En revanche, il n’existe pas encore, dans le Cantal, de leçon réservée aux adultes. « Si tout va bien, les premières devraient voir le jour à partir de fin 2018, précise Jacques Chalier. Des cours théoriques précéderont les sorties afin d’apprendre la gestuelle et la façon de monter une ligne. » En attendant, lorsque l’on débarque dans le Cantal, que l’on n’a pas d’ami pêcheur et que l’on souhaite débuter, il est possible de faire appel à un guide de pêche. Mais les tarifs sont plus élevés et peuvent varier du simple au double, selon le type de pêche pratiquée, le prêt du matériel et éventuellement d’un bateau… Compter entre 100 € et 200 € par personne et par jour selon les guides et les options.
Carte indispensable
À part quelques exceptions (comme le lac de Lafeuillade), il est nécessaire de se munir d’une carte de pêche pour pouvoir pratiquer ce loisir. Pour en acheter, rendez-vous chez un marchand d’article de pêche ou sur Internet : www.cartedepeche.fr. À l’année, les tarifs s’échelonnent de 6 € pour les moins de 12 ans, à 95 € pour les adultes qui souhaitent pêcher dans le Cantal et au-delà, dans 91 départements. Les femmes, encore peu nombreuses sur les berges, bénéficient d’un tarif préférentiel de 32 € par an.
(1) Champs-sur-Tarentaine, Chaudes-Aigues, Murat/Allanche, Massiac, Pierrefort, Saint-Flour.