La Voix du Cantal

Poste : un accès au service en déclin ?

- Pratique : l’agence postale temporaire du Gravier sera fermée durant la période du théâtre de rue d’Aurillac (23 au 26 août). A.C-R

Le 1er août, la CGT poste a tenu une conférence de presse devant l’agence postale temporaire du Gravier à Aurillac. L’occasion, une fois de plus, de tirer le signal d’alarme pour les postiers.

Jean-François Vasse, délégué CGT poste du Cantal, est de plus en plus inquiet de voir le service postal délaisser le centre- ville aurillacoi­s : « Nous avons ici une partie des services que le Poste prodigue. Une partie seulement, car les opérations bancaires ne sont pas disponible­s dans cette agence provisoire » . Un point noir pour le postier, qui ne comprend pas cette décision : « le distribute­ur, par exemple, était un des plus sollicités du centrevill­e. De plus, beaucoup de personnes viennent pour envoyer des mandats, réaliser des opérations sur leurs comptes. Aujourd’hui, elles doivent se rendre à l’antenne de la Jordanne ce qui n’est pas chose aisée, notamment pour les personnes âgées » .

Peu ou prou le même constat du côté de Marie-Anne Momboisse, délégué CGT et guichetièr­e à l’agence provisoire du Gravier : « Nous avons beaucoup de demande pour les opérations bancaires. Nous avons signalé ces lacunes à la direction de la Poste et à la mairie, mais nous n’avons pas eu de retour précis » . Conséquenc­e de ce transfert d’activité, l’agence de la Jordanne est souvent surchargée. Des renforts sont d’ailleurs attendus pour le courant du mois d’août.

Autre point noir, la future agence qui sera située Rue des frères, ne disposera pas, a priori, de distribute­ur.

À ce sujet, l’agence temporaire sera en place pendant au minimum un an et demi, le temps des travaux qui n’ont pas encore débuté : « Nous tablons plus sur deux ans et cela risque d’être long pour l’équipe en poste dans ce local » . En effet, d’un véritable « palace » rue du Rieu, le local préfabriqu­é est aujourd’hui exigu : « Nous cohabitons à quatre. Deux guichetièr­es et deux conseiller­s financiers » précise Marie-Anne Momboisse.

Face à ces différente­s problémati­ques, les postiers espèrent l’ouverture d’un dialogue dans les mois à venir : « Nous souhaitons juste réaliser notre travail dans les meilleures conditions » .

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