Le stade Aurillacois réagit à Montauban
Pour la deuxième journée de Prod2, le Stade Aurillacois se déplaçait à Montauban, finaliste de la saison dernière.
Autant dire que ce match allait être compliqué après la défaite à Jean Alric contre Colomiers lors de la 1ère journée. Mais les Aurillacois avaient à coeur de réagir et de montrer qu’il fallait compter sur eux dans ce dur championnat de Pro D2.
D’entrée de jeu ce sont les Aurillacois qui donnent le ton et se lancent dans la bataille. Ils enchaînent les temps de jeu et les Montalbanais se mettent à la faute. Maxime Petitjean en profite pour ouvrir le score à la 6ème minute.
Montauban contre attaque
Montauban réagit et obtient une pénalité qui leur permet de revenir à 3 partout.
Les deux équipes jouent mais les fautes, de part et d’autre ternissent le match malgré l’envie des deux côtés. Ce sera donc un duel de buteurs entre Petitjean, Bosviel et Segonds.
Les Montalbanais auraient bien pu marquer un essai juste avant la pause mais la défense aurillacoise est bien en place et les repousse.
À la mi-temps le score est de 3 partout.
Dès la reprise, Bosviel passe un drop des 40 et porte le score a 6-3. Le reste de la partie, les défenses prennent le pas sur les attaques, les botteurs ramènent le score à 12 à 9 à 20 minutes de la fin.
Joris Segonds fait son entrée à la place de Petitjean et se voit offrir la pénalité de l’égalisation.
À plus de 50 m des perches, le jeune ouvreur ne tremble pas et enquille, 12 partout.
Un dernier quart d’heure disputé
Aucune équipe ne veut perdre ce match le dernier quart devient fou, les attaques fusent mais ça ne passe pas.
Sur la sirène, la mêlée d’Aurillac aurait pu obtenir la pénalité de la victoire mais l’arbitre ne siffle pas. Les Aurillacois perdent le ballon et les Montalbanais en profitent pour faire une dernière attaque qui va échouer tout près de la ligne d’en but aurillacoise suite à un en-avant.
L’arbitre siffle la fin de la rencontre sur un score de parité. Le Stade Aurillacois empoche les 2 points du match nul bien mérités.