La relève est assurée à la menuiserie
Créée en 1954 par Pierre Durif puis reprise par son fils Marc en 1988, la menuiserie familiale Cheyladaise passe dans les mains du petit-fils Julien.
Julien Durif, 31 ans, n’a jamais vraiment envisagé un autre métier si ce n’est le travail du bois. L’atelier familial ayant été détruit en février dernier par un incendie, Julien a fait le choix de sa reconstruction au lieu-dit « Le Peuch » où il va également construire la première maison ossature bois de Cheylade, style ancien avec bardage grisé, qui sera son nid et abritera sa compagne Emmanuelle et la petite Léa 4 ans. Rester au pays a également été son choix, une commune pour laquelle il s’est toujours très investi. 8 ans en tant que sapeur-pompier volontaire, et président du comité des fêtes, il a toujours eu envie de rester ici. Le départ en retraite de papa lui en a donné l’opportunité et malgré un travail d’enseignant au lycée professionnel de Bortles-Orgues face aux journées où on ne compte pas vraiment les heures, les week-ends souvent écourtés, il n’a pas hésité pour le plus grand plaisir de « papa » très content du choix de son fils. « C’est un métier très intéressant et enrichissant. Dans une maison on fait tout, la charpente, la couverture, les menuiseries intérieures et extérieures, l’isolation…. » , confie le jeune entrepreneur qui de plus, a une spécificité relativement rare, la construction d’escaliers.
Ses loisirs, si le temps le lui permet, il les consacrera à sa famille bien sûr, mais aussi à « faire de bons petits plats » pour ses proches, car il aime cuisiner. Autre passion de Julien, l’aquarelle qu’il a quelque peu délaissé mais il espère bien pouvoir reprendre les pinceaux de temps à autre.