Une future extension pour le LIAL
Pionnier de l’analyse laitière, le LIAL (laboratoire interprofessionnel d’analyses laitières) d’Aurillac poursuit sa quête d’excellence. Samedi 9 septembre, la première pierre de l’extension du laboratoire a été actée.
Fondé en 1971 sous l’impulsion de la loi Godefroy, relative au paiement du lait à la qualité, le LIAL du Massif Central ouvrait la voie à une traçabilité et à un niveau d’exigence jamais atteint dans le monde laitier.
Année après année, le laboratoire a su se diversifier, évoluer pour devenir aujourd’hui un acteur incontournable de la filière agricole de la région. Disposant d’un laboratoire développement, en plus du pôle lait, le LIAL compte aujourd’hui 100 salariés pour un chiffre d’affaires annuel de 6.4 millions d’euros.
« Le LIAL est une pépite »
Dans le but de garder ce statut de leader dans l’analyse agricole, le LIAL présentait et officialisait son futur laboratoire. Niché en contrebas de l’actuel site, le chantier offrira à terme un laboratoire de catégorie L2 et L3. Seul en Auvergne, ce futur site permettra une diversité supplémentaire dans le traitement des analyses avec par exemple, la gestion d’agents biologiques pouvant présenter un risque de maladie chez l’homme dont la propagation est peu probable, où des traitements existent pour lutter contre ce type de maladie.
« Sur le long terme, ce nouvel outil, permettra de maintenir la diversité des analyses et de maintenir la cadence des contrôles journaliers afin de garantir la qualité des produits » indique Thierry Roquefeuil, président du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel).
Les élus aurillacois ont ainsi officialisé la pose de la première pierre, avec en invité spécial, le Ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard. Ce dernier a salué « cet élan supplémentaire pour la structure, qui illustre ce que l’on peut faire de mieux dans le secteur laitier » .
Pierre Mathonier, maire d’Aurillac est de son côté « satisfait de voir le projet se réaliser » . En effet, en amont du projet, un bras de fer eut lieu pour obtenir le terrain : « Ce fut un travail de longue haleine pour concilier le PLU, de plus en plus strict, et les normes, de plus en plus nombreuses » . Pour l’élu, il serait même inenvisageable aujourd’hui de voir des bâtiments, comme le lycée agricole, sortir de terre.
Toutefois, Pierre Mathonier était, lors de la cérémonie, soulagé de voir le chantier lancé : « le LIAL est une pépite dans le secteur économique d’Aurillac qu’il faut préserver et encourager » .