« Une année de transition pour bien fixer les choses »
Les écoles du Cantal sont mises à contribution pour mener à bien la feuille de route du gouvernement, avec pour objectif affiché « 100 % réussite » au primaire, et par extension au collège.
« Nous sommes toujours dans l’école de la bienveillance, mais surtout dans celle de la confiance. » Marilyne Lutic, directrice académique des services de l’Éducation nationale du Cantal, annonce la feuille de route du gouvernement pour la nouvelle rentrée. Avec une attention toute par- ticulière accordée aux élèves du premier degré. L’objectif, par tous les moyens, est d’atteindre 100 % de réussite au CP. Comment y parvenir, ce sera à chaque école d’y réfléchir. « Ce sera une année de transition pour bien fixer les choses. » Mais l’inspectrice ne s’inquiète pas. Selon elle, les écoles du département remplissent déjà en grande partie les objectifs du gouvernement. Il s’agira surtout d’adapter la situation au cas par cas. Une évaluation menée auprès de chaque élève courant septembre, en français et en mathématiques, devrait participer à la mise en oeuvre de cette mission.
« Devoirs faits »
Une évaluation qui concerne également les élèves de 6e. En parallèle, pour accompagner les collégiens, le dispositif « Devoirs faits » devrait faire son apparition à la rentrée des vacances de Toussaint. Sur la base du volontariat, des élèves pourront être aidés par des professeurs ou des intervenants extérieurs ( voir encadré) pour effectuer leurs devoirs, l’objectif étant de réduire l’inégalité d’accès au savoir et développer l’autonomie des élèves.
Sans oublier les parents, dont Maryline Lutic regrette qu’ « ils ne viennent à notre encontre que pour des problèmes de résultats et de comportement. Nous songeons à organiser des moments en soirée sur des thématiques, comme par exemple le harcèlement à l’école. »
Parmi les autres priorités figure l’accueil des enfants de moins de trois ans à l’école, qui sont déjà passés de 156 à 399 entre septembre 2016 et juin 2017.
Enfin, les 20 communes habituellement sous le régime la semaine quatre jours, situées principalement autour de SaintFlour, le restent. « Il faut travailler là-dessus car les arguments pour un maintien de la semaine de quatre jours portent plus sur des problèmes financiers que sur la question des rythmes scolaires à proprement parler. »