La municipalité annonce des effectifs stables
Alors que les élèves ont repris le chemin de l’école, c’était l’occasion pour la municipalité d’Aurillac de faire un état des lieux sur les effectifs de cette année scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires de la ville. Après plusieurs années de baisse des effectifs dans les écoles de la cité géraldienne, ceux-ci semblent de nouveau stable pour cette rentrée. « L’année dernière, nous avions perdu 56 élèves. Aujourd’hui, nous montrons des signes encourageants » , souligne Pierre Mathonier, maire d’Aurillac. Si des disparités sont encore visibles entre les écoles, au total, ce sont 1586 élèves inscrits pour le moment dans les écoles de la ville. Une baisse de 11 élèves par rapport à l’an dernier, « mais les inscriptions continuent d’arriver chaque semaine. On devrait retrouver une stabilité » , assure encore le maire, qui ajoute « notre engagement a permis de maintenir ces effectifs. L’école n’est pas une source d’économie. Nous avons maintenu de nombreux investissements, notamment dans des travaux. Pour nous l’intérêt de l’enfant prime sur tous les autres choix. L’égalité des chances n’est pas un vain mot » .
Semaine de 4,5 jours et TAP rallongés
La municipalité a également fait le choix de rester sur la semaine de quatre jours et demi et ainsi, maintenir les heures de TAP ( Temps d’Activités Périscolaires) l’après- midi, en lien avec les centres sociaux, et même de les rallonger d’un quart d’heure. « Pour l’épanouissement de l’enfant, nous avons fait le choix de faire passer les TAP de trois quarts d’heure à une heure, souligne le maire. Nous assumons la gratuité de ces dispositifs et le coût que cela représente pour la collectivité, soit environ 150 000 €, car c’est primordial pour les enfants qui ne peuvent pas bénéficier d’activités périscolaires. Nous n’avons d’ailleurs pas eu de demandes de retour à la semaine de quatre jours » . Le maire a également fait savoir que l’équipe municipale ne serait pas touchée par la suppression des contrats aidés souhaitée par le gouvernement. « Nous avons déprécarisé nos agents, donc nous ne sommes pas impactés » .
La municipalité a tenu à rappeler les choix politiques faits pour l’éducation « dans l’intérêt des enfants, mais aussi des familles » , assurant qu’aucune « économie ne sera faite sur l’enfant. L’éducation restera une priorité » .