Goncourt
Si elle s’intéresse à la littérature locale, la libraire n’en est pas moins passionnée par les nouveaux auteurs contemporains. Cet été, elle a adoré le premier roman de Laetitia Colombani, « La Tresse », un portrait croisé de trois femmes vivant en Inde, en Sicile et au Canada. « Une belle leçon de vie, un
roman très humain, sensible » , pour la libraire. Elle qui avait parié avant tout le monde que Leila Slimani remporterait le Goncourt 2016 avec « Chanson Douce », attend avec impatience la sortie de son nouvel ouvrage, « Sexe et mensonge », sur la sexualité au Maroc. Quant au Goncourt 2017, la libraire se risque à un pronostic, « un roman avec l’Algérie pour toile de fond, centré sur la liberté d’être soi-même au-delà des injonctions sociales, économiques et culturelles » : « L’Art de perdre », d’Alice Zeniter. L’avenir le dira !