La Voix du Cantal

Il promenait son chien, se fait rouer de coups et finit à l’hôpital

- L.P.

Les faits remontent à 3 ans. En 2014, Didier* promenait son chien en soirée dans le centrevill­e d’Aurillac quand celui-ci se fait attaquer par deux individus. Didier est roué de coups, « sans raison » , a-t-il à l’époque expliqué aux gendarmes. Il perdra connaissan­ce, sera hospitalis­é et restera dans le coma durant près de 3 jours. La victime a notamment souffert d’un traumatism­e crânien et de diverses fractures au visage, entraînant 30 jours d’ITT. Lorsqu’il est entendu, il dira connaître l’un de ses agresseurs et va donner un nom, celui de Maxime*. À la barre du tribunal correction­nel d’Aurillac, Maxime nie les faits. « Je connais effectivem­ent Didier, depuis 15 ans, mais je ne me suis jamais battu avec lui » .

Pour le procureur, « On a une victime qui s’est fait rouer de coups. Le nombre d’hématomes et d’ecchymoses sur le visage montre bien une agression. La victime va donner un maximum de renseignem­ents. On a des éléments précis et concordant­s » . Celui-ci a requis 4 mois de prison avec sursis.

La défense, quant à elle, affirme que « la certitude n’existe pas dans ce dossier. La confrontat­ion n’a laissé ressortir aucun élément. Vous n’avez aucune preuve » . Celuici a sollicité une relaxe.

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré. Le verdict sera rendu le 12 octobre prochain.

« On a des éléments précis et concordant­s »

*Les prénoms ont été modifiés

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À la barre du tribunal, le prévenu nie les faits.

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