La Voix du Cantal

Golf de Vézac : un patrimoine riche de 147 variétés d’arbres et arbustes

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À l’origine, la prairie où se situe le golf était quasi dépourvue d’arbres. Au fil des années depuis la création du golf en 1991, il y a eu une réelle volonté de végétalise­r le parcours par les différents acteurs du golf qui se sont succédés. Ceci afin de délimiter les trous mais aussi tout simplement pour embellir le site.

Toutes ces plantation­s ont été réalisées lors de la traditionn­elle compétitio­n « des arbres » qui se déroule chaque automne. À cette occasion, les golfeurs financent et participen­t à la plantation de leur arbre lequel est souvent rattaché à un évènement personnel ( naissance enfants, petits-enfants…). L’automne arrivant, on ne se lasse pas d’admirer cette biodiversi­té par la diversité des couleurs que toutes ces essences procurent. S’il s’avère difficile de déterminer avec exactitude le nombre de plantation­s qui ont été réalisées durant ces 25 années, toutes les variétés qui sont présentes ont pu être recensées grâce aux connaissan­ces de Philippe Chas- tanet, paysagiste et membre du club.

On y trouve 14 variétés d’érables ce qui en fait l’arbre emblématiq­ue du golf de Vézac par le nombre. Les arbres de souches locales tels le chêne en séparation d’anciennes parcelles et le vergne en bordure de ruisseau ont été préservés et représente­nt la dominante naturelle. Les hêtres sont présents dans les bois acides et schisteux le long du trou 13. On peut noter l’absence de châtaigner sûrement dû au sol de moraines glaciaires non favorable et aux températur­es froides de la vallée.

À noter également la présence d’un seul frêne indigène (départ du 12). L’arbre le plus haut est le tilleul du 4, arbre sûrement multicente­naire ainsi que le chêne du 7. Les espèces importées poussent remarquabl­ement sur tout le parcours malgré un climat difficile notamment au printemps. Le groupe de trois taxodium distichum à gauche du green du 10 représente­ra sûrement dans quelques décennies un ensemble remarquabl­e (arbre de Louisiane poussant dans l’eau et pouvant atteindre 45 mètres de hauteur).

L’Asie est aussi présente avec un Ginkgo, des érables et des conifères. L’Amérique du Nord s’invite aussi avec plusieurs espèces : chênes, érables liquidamba­rs et tulipier de Virginie. Pour l’Australie, aucune tentative de plantation n’a été faite du fait du climat mais les euca- lyptus et les palmiers risquent de débarquer si le réchauffem­ent se poursuit. Les conifères avec leur géant séquoia sont les maîtres de l’hiver et les pins l’emportent par leur nombre avec un pin de Weimouth assez rare en Auvergne (départ gauche du 11). Le groupe de cèdres situés derrière le green du 17 représente l’Afrique puisque ces arbres sont originaire­s de l’Atlas.

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