Vers une mise en liquidation judiciaire de l’école de danse
C’est la stupeur, l’incompréhension, après plusieurs années d’une bataille judiciaire, l’association « École de Danse Arabesque » vient d’être condamnée en appel de la décision des Prud’hommes à verser à leur ancien enseignant Jonathan Condret plus de 20 000 euros représentant des rattrapages de salaires, des indemnités de licenciement, des congés payés, le préjudice moral… somme à laquelle il y a lieu d’ajouter un rattrapage de charges sur salaires, l’URSAFF… le tout évalué à environ 6 000 euros.
Une somme que l’association n’est pas en mesure d’acquitter. Une condamnation lourde pour l’école de danse, pour laquelle il ne reste comme seule solution que la demande de mise en liquidation judiciaire. Une bien triste fin pour une école qui vient de fêter ses 40 ans d’existence.
Devant les nombreux parents présents atterrés, et réunis lors d’une assemblée extraordinaire, Sylviane Dumas, présidente de l’association pendant 25 ans a retracé l’historique de cette triste aventure ne pouvant réprimer quelques larmes.
Après avoir remercié et salué le travail des membres du bureau qui ont, malgré tout, assuré pendant ces années la pérennité de l’école de danse, tous les parents présents souhaitent trouver une solution rapidement afin que la danse ne disparaisse pas du paysage en Pays Gentiane. « Il faut avant tout penser à tous les enfants, environ une cinquantaine plus les jeunes adultes, qui sont très demandeurs, de nouvelles inscriptions ayant été sollicitées. »
Si un groupe se mobilise rapidement, l’activité pourrait reprendre dès le retour des vacances de Toussaint. Bien que ne pouvant pas intégrer une nouvelle structure qui serait mise en place, (car membre du bureau d’Arabesque) Delphine veut bien momentanément être le lien, (prendre contact avec elle si besoin). Toutes les personnes motivées sont les bienvenues.
Interrogé, le maire de Riom, François Boisset, ne peut, comme il le souligne, commenter une décision de justice. « Cette décision oblige l’école de danse Arabesque à une mise en liquidation judiciaire, cette association fonctionne grâce à des bénévoles et n’a pas les moyens de payer. Je reste solidaire de l’association et des bénévoles dans cette épreuve. Je tiens à renouveler le soutien de la Mairie, nous ferons notre possible pour aider à la création d’une nouvelle école de danse et pour soutenir les bénévoles. »